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 CHELEO #1 - WHEREVER YOU ARE IS MY HOME

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thestral.

thestral.


messages : 26

CHELEO #1 - WHEREVER YOU ARE IS MY HOME Empty
MessageSujet: CHELEO #1 - WHEREVER YOU ARE IS MY HOME   CHELEO #1 - WHEREVER YOU ARE IS MY HOME EmptyDim 28 Juin - 20:17

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<div class="lefond"><br><table><td><div class= "cf">wherever you are<br>is my home</div></td><td><div class="imgjoueur"> <img src="https://images2.imgbox.com/41/30/fBB6aoIM_o.gif" style= "height:92px;width:150px;"></div></td></table><br><div class= "histoire">
Chelsea ne se reconnaît qu'à peine dans la glace. C'est comme si elle assistait à la scène depuis l'extérieur de son corps - un genre d'expérience paranormale qui lui retourne l'estomac. Elle a envie de vomir, de se cacher sous une couette jusqu'à la fin de la journée - mais, tout au fond, y a l'impatience qui brûle aussi. L'excitation. Les doigts agités tripotent nerveusement le pan de la robe blanche - sirène, aux manches longues et vaporeuses, mais dénudées sur les épaules ; laissant ainsi entrevoir le port de tête altier et légèrement tremblant. Les cicatrices aussi sont dévoilées - brûlures, traces d'un passé plus violent qu'elle ne le voudrait et qui tranche avec sa vie actuelle. Elle se sent elle - mais différente à la fois.
L'angoisse monte, petit à petit - pourtant, elle sait bien qu'il n'y a rien à craindre. Mais pendant des années, ils ont vécu comme ça - affrontant ennemi après ennemi, attendant le prochain en ne dormant que sur œil. Ils ont eu peur, se sont perdus, se sont retrouvés ; ont gravi les pentes difficiles main dans la main. Elle s'est sentie partir, plusieurs fois, Chelsea. Si Leo n'avait pas été là, jamais elle n'aurait eu la force de tenir jusqu'ici. Elle le sait. Dans le fond, elle a jamais été réellement faite pour ce genre de vie : elle n'est ni une guerrière, ni une leader. Tout ce qu'elle veut, c'est protéger tout le monde - les garder auprès d'elle le plus possible. Pourtant, elle en a perdu des amis, des frères et des sœurs. Leurs noms s'entassent dans un coin de son esprit, ravivent des souvenirs doux-amers. Ce qu'elle aurait aimé qu'ils soient là, aujourd'hui. [i]I'm sorry, everyone - I hope you're resting well. You've suffered enough.[/i]

La sensation d'un ange qui passe au milieu de la pièce - Chelsea se mord la lèvre un peu violemment et frissonne. Elle jette ensuite un regard à sa mère dans le reflet du miroir, qui s'affaire autour d'elle comme la fée du maquillage qu'elle est. Kenna est déjà passée plus tôt et a fait de véritables merveilles sur son visage - mais Jessica, en bonne mère, tient absolument à y mettre sa petite signature également. Maman a toujours été là, dans son ombre - à celle de Dorian aussi. Elle les a toujours protégés, et s'est toujours pliée en quatre pour eux - ils font partie des rares demi-dieux qui n'ont jamais eu à réellement se plaindre de leur enfance, et savent que c'est grâve à ses efforts. La fille d'Apollon attrape la main de sa mère - ses doigts tremblent, un peu. "[color=mediumseagreen]I feel nervous. Is that normal ?[/color]" Les lèvres mordues, encore - elle se tord les doigts, s'agite un peu sur sa chaise en essayant de repousser la vague de détresse qui monte. Elle a toujours été comme ça, Chellsea : elle tient ce trait de sa génitrice - angoissées jusqu'au bout des ongles, toutes les deux. "[color=mediumseagreen]I shouldn't feel nervous.[/color]" qu'elle murmure entre deux coups de pinceau, baissant la tête. Jessica lui donne une légère pichenette sur le sommet du crâne."[i]Well, since your old and ugly mom never married, she wouldn't know. But what she actually knows is that you shouldn't be scared. Everything's gonna be okay, sweetheart. What are you so afraid of ?[/i]" Le cœur qui se serre. C'est vrai, après tout - qu'est-ce qu'elle craint ? Leo et elle se sont mutuellement demandé en mariage, en même temps - c'était un sacré sketch, et ils ont fini à se pleurer dans les bras l'un de l'autre. Alors, pourquoi est-ce qu'elle panique maintenant ?
Y a qu'elles deux, dans la salle. Et Sheeba, qui dort dans un coin - ronflant de temps à autres, allégeant un peu l'atmosphère. La queue de la panthère s'agite légèrement dans l'air, alors que ses pattes pendent dans le vide. Ses ronflements flottent dans l'air déjà tendu. "[color=mediumseagreen]I wish I was as calm,[/color] bref coup d'oeil en direction de la féline, affalée sur le canapé qui traîne dans un coin de la pièce - comme à son habitude, la femelle ronronne. "[color=mediumseagreen]I haven't slept in days.[/color]" Sa mère fait claquer sa langue contre son palais puis recule légèrement. "[i]Well. I've noticed - I've been trying to conceal your dark circles for five minutes now.[/i]" Soupir, elle manque de se passer une main sur le visage avant de se rappeler le temps que Kenna et sa mère ont mis pour obtenir ce résultat - elle s'arrête à quelques centimètres de son visage. "[color=mediumseagreen]I'm sorry [i]Mom[/i] if my anxiety is making your job harder ![/color]" Elles rient en cœur et l'atmosphère s'allège, un peu.

Pourtant, tout va pour le mieux - la guerre est finie, ils parviennent à remonter la pente et à se remettre de leurs blessures. Ils sont nombreux, d'ailleurs, à se tenir sur la plage qui a été aménagée pour le mariage. Grecs comme romains qui ont été conviés ; amis, famille, connaissances .. Un sourire tendre naît sur son visage alors qu'elle effleure le bracelet à son poignet - les cinq breloques qui tintent, son si doux à ses oreilles. Le premier cadeau de Leo. Elle ne s'en est jamais séparé, Chelsea, l'a toujours gardé près d'elle. Quelque part, ça a été comme une promesse informulée - celle de toujours rester ensemble. De veiller l'un sur l'autre, malgré toutes les difficultés. "[i]Aaaand ... Done ! Have a look, sweetheart.[/i]" A ces mots, son cœur rate un battement - encore une fois. Elle prend bien cinq secondes avant de se décider à ouvrir les yeux - et elle se reconnaît définitivement pas. Kenna et maman se sont dépassées, elle le voit bien. Jessica s'est débrouillée pour nouer les cheveux de sa fille en un chignon soigné, laissant juste quelques mèches s'échapper sur les côtés de son visage, encadrant ce-dernier. Et, après s'être battue avec le voile translucide et irisé pendant dix bonnes minutes, elle a également réussi l'accrocher ce-dernier. Ses mains tremblent un peu quand elle se relève et se dirige vers le grand miroir, pour voir le résultat final dans son entièreté - et, encore une fois, son souffle se coupe. [i]C'est réellement elle ?[/i]
Chelsea a tellement l'habitude de s'endormir à l'infirmerie, de se tuer au travail, qu'elle est rarement autant apprêtée. La [url=https://media-api.xogrp.com/images/6081d715-c072-40ba-b0cf-82a43cd648bf~rs_768.h]robe[/url] au tissu brodé de fleurs tombe à ses pieds dans un nuage de soie. Maman et Oswin se sont battues pour la payer - et, quand Jessica a finalement vu le prix accroché à l'étiquette, elle a fait mine d'avoir un appel sur son téléphone. C'est la fille d'Aphrodite qui a absolument tenu à la lui offrir - en gage de leur amitié, et aussi parce qu'elle a "beaucoup trop d'argent" (ce sont là ses mots).

Chelsea prend une inspiration, chasse ses peurs du mieux qu'elle le peut - croise encore une fois le regard dans sa mère dans la glace, et lui sourit du mieux qu'elle peut. "[color=mediumseagreen]Dorian must be stressing everyone out. I'm sorry for all the guests.[/color]" qu'elle fait, en essayant d'alléger un peu l'atmosphère - ils partagent tous les trois deux ce défaut. Il doit sûrement être en train de faire le tour de toutes les tables et de rendre les nymphes folles - son rôle de témoin, il l'a pris au sérieux dès que le mariage a été annoncé. Trois coups légers sont frappés à la porte - maman va regarder de qui il s'agit. Chelsea reconnaît la voix de son jumeau. "[i]It's time to go, honey. Your brother is waiting to walk you down the aisle.[/i]" Silence. Elle se tord les doigts autour du bouquet que maman lui met entre les doigts - jette un dernier coup d'oeil à son reflet avant de suivre sa mère. Sheeba se réveille elle aussi et, aussi silencieuse qu'une ombre, se glisse à côté de la blonde - éternelle gardienne de cette-dernière. La fille d'Apollon peut pas s'empêcher d'avoir un sourire en pensant à tout ce qui les attend. Rien se déroule jamais comme prévu, à la Colonie. C'est pour ça qu'elle l'aime tant.

Mais pas autant que l'homme qu'elle y a rencontré.</div>
<br><center><cit1>these poor fools
they don't know
their love is written
in the stars</cit1></center>
</div></center></div></center>

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<center><div style="width:400px;font-family:arial;font-size:12px;line-height:120%;text-align:justify;">

Réfugié dans les toilettes comme s'il pouvait y disparaître, Leonidas se regarde dans le miroir sans vraiment s'y voir. Son regard est trop lointain, ses mains se tortillent et s'entortillent - il n'a rien dans les poches, rien à bricoler pour extérioriser sa nervosité. <i>It's the first day of the rest of your life</i>, il se dit. Sa mère disait souvent ça, quand ils faisaient quelque chose d'important. Il comprend, maintenant. L'impatience bouillonne autant que l'angoisse, l'envie de fuir aussi forte que celle de rester pour toujours. Et si Chelsea changeait d'avis ? Si elle réalisait qu'elle était sur le point d'épouser l'idiot de la colonie, un imbécile certes heureux mais qui ne valait pas la moitié des hommes du monde entier ? Il avale difficilement sa salive. A la porte, ça cogne. Fort. C'est sûrement Lena, qu'il entend l'appeler. <i>It's time.</i>
Ca lui coupe le souffle.

Il pense à ses voeux, qu'il prépare depuis des semaines. Enfermé dans la forge, à prétendre bosser, à en oublier ses camarades qui devaient presque le secouer pour avoir son attention. Il est nul avec les mots, Leonidas. Encore plus quand il doit les prononcer sous le regard de Chelsea. Il tire sur les manches de son costume - sur-mesure, cadeau de Keith qui l'a traîné dans mille boutiques, lui a fait subir mille essayages et ajustements. Il a été plus proche physiquement du designer que personne - Chelsea exceptée - ne l'a été dans sa vie, à son plus grand inconfort. Maintenant, quand il se regarde, Leonidas a l'impression d'être un gamin qui a volé les vêtements de son père. L'impression d'être un adolescent avant son bal de promo, essayant très fort de ne pas trop transpirer et de ne rien dire de stupide. Lui, en plus, doit s'efforcer de ne pas prendre feu subitement.
Ca frappe à la porte, encore. "<b>On my way!</b>" Il parvient à dire, la gorge serrée. Il s'interdit de pleurer maintenant. Il aura le temps plus tard, quand Chelsea apparaîtra, quand il devra lui réciter ses voeux sous les yeux de tous leurs proches. Il inspire profondément. "<b>Today's the best day of your life,</b>" il se chuchote dans le miroir. "<b>Don't mess it up. She'll be perfect, you gotta be perfect too.</b>" C'est qu'elle met la barre haut, Chelsea. Leo a presque envie de lui envoyer un Iris Mail, là, tout de suite. <i>Are you sure, though?</i> T'es sûre que c'est de moi que tu veux ? Sûre que tu veux m'épouser ?
Lui n'a jamais été aussi sûr de quoi que ce soit dans sa vie.
Chelsea, c'est ce à quoi toute son existence l'a mené.

Il inspire. Expire. Arrange son costume clair, passe une main dans ses cheveux. <i>Time to shine. Just not too bright.</i> Il ouvre finalement la porte, où Lena l'attend. Elle lui râle dessus, à moitié parce que c'est par habitude, à moitié pour le détendre et le distraire. Tous deux doivent aller se placer devant l'autel, où ils attendront Chelsea avec le reste des invités. "<b>You think they'll judge me if I throw up? Maybe I should've stayed in the bathroom. I think I need to pee. I'm not sure, though. I can still go back, now, I've got some tim-...</b>" C'est Lena qui le cramponne et lui remet du plomb dans la cervelle. Qu'il arrête de faire l'imbécile - c'est pas facile, faut dire. Leonidas se résigne, se concentre sur sa respiration et sur le moment présent. Juste avant qu'ils n'aillent à leur place, il arrête Lena, qui semble prête à le frapper pour de bon. Mais il ne veut pas faire demi-tour, cette fois. Il murmure à son adresse, juste pour elle. "<b>I'm so happy, Lena. I'm glad you're here with me, too. I couldn't have wished for a better best woman.</b>" C'est sa présence qui lui donne le courage de se tenir droit et de ne pas vomir, ou pleurer, ou crier, ou de prendre feu, ou de s'effondrer sous le stress. Il tient à ce qu'elle le sache.

Ils rejoignent enfin les jardins décorés pour l'occasion - guirlandes lumineuses, fleurs délicates et de quoi s'asseoir pour les invités. Ils n'ont rien voulu de compliqué, avec Chelsea. Juste la colonie, une évidence, leur seconde maison et leur famille à tous les deux. Ils ne pouvaient rêver de meilleur endroit, refermer le cercle - ils se sont rencontrés ici, se marient ici, y termineront leur vie si le destin le leur permet. C'est l'endroit préféré au monde de Leonidas - parfait pour se marier avec sa personne préférée au monde, entourés comme ils l'ont toujours été. Parmi les plantes et les fleurs, ils traversent les rangées de pensionnaires de la colonie qui lui adressent sourires et clins d'oeil - sauf Abel, qui donne l'impression de s'être trompé d'endroit et n'a pas d'autre choix que rester. Leonidas essaie d'avoir l'air un peu plus confiant, déjà ému de les voir tous là pour <i>eux</i>.
Quand Lena et lui atteignent l'autel, ils prennent place, font face à leurs amis. Il n'y a plus qu'à attendre. Leo les regarde, essaie d'ignorer son stress. Il a déjà trop chaud pour un mois de février - lui qui est si frileux d'ordinaire, l'angoisse le dévore autant qu'elle le réchauffe. Il ne peut pas s'en empêcher, il se penche vers Lena discrètement : "<b>I hope she's coming, or else we'll look like idiots.</b>" Son rire est silencieux mais nerveux, il aurait presque du mal à s'arrêter, si Lena ne lui avait pas balancé un coup de coude qui coupe le souffle et l'envie de rire. Leonidas toussote, se redresse. Et il attend, immobile, pour une fois.

Dans un instant, c'est l'amour de sa vie qui va le rejoindre.
Dans un instant, il commencera le reste de sa vie.

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<div class="lefond"><br><table><td><div class= "cf">wherever you are<br>is my home</div></td><td><div class="imgjoueur"> <img src="https://images2.imgbox.com/41/30/fBB6aoIM_o.gif" style= "height:92px;width:150px;"></div></td></table><br><div class= "histoire">
Dans sa poitrine, son cœur bat si fort qu'il pourrait bondir hors de sa cage (elle ne peut pas s'empêcher de mettre ses mains devant, comme pour le retenir). C'est pas encore tout à fait rentré dans sa tête, à la fille d'Apollon : elle va passer le restant de ses jours avec Leonidas. Et rien que d'y penser, elle a envie de pleurer (encore). Elle souffle, lâche une grande expiration avant de passer la porte. Dorian est là, il l'attend. Sheeba se glisse la première dans l'entrebâillement, évite soigneusement sa robe et va se frotter contre les jambes de son frère qui peste aussitôt, un sourire aux lèvres. "[i]No pets for now, please get your hair away from my costume you mean girl ![/i]" Pour toute réponse, la panthère le fixe et cligne des yeux avant de retourner errer dans les alentours comme elle le fait si bien. Quand il la voit sortir accompagnée de leur mère, Dorian hausse les sourcils et se met à regarder autour de lui. "[i]Sorry I'm looking for my twin sister, have you seen her ? She's most definitely wearing some jeans and converses right now.[/i]" Chelsea fait mine d'être offusquée, lui donne un léger coup dans l'épaule avec le bouquet qu'elle tient (ses mains ne tremblent plus). "[color=mediumseagreen]Boo, you lame. Shading me on my wedding day ? That's so nasty of you ![/color]" Et ils rient, tous les deux, complices comme depuis leur premier souffle. Dorian se fait un peu plus grave : il arrête de rire et pose ses mains sur ses épaules. Ils se fixent dans les yeux, pendant de longues secondes - elle lève légèrement la tête, pour soutenir son regard. "[i]You're beautiful. Really. Almost as much as me.[/i]" Elle sourit. Lui pince légèrement le nez avec douceur. "[color=mediumseagreen]We're twins you dummy ![/color]"  Il la prend dans ses bras : elle lui rend l'étreinte, parce qu'elle en a besoin. Elle a l'impression que ses jambes vont la lâcher (Dorian l'a sûrement senti, ils ont toujours été anormalement proches).
Ils restent comme ça quelques secondes. Jessica regarde ses deux uniques enfants et renifle, un peu. Mais elle garde la face, parce qu'elle a pas envie de refaire son mascara. "[i]I'm proud of you, sis. You deserve happiness, you know that, right ?[/i]" Dorian lui murmure à l'oreille, et Chelsea le serre encore plus fort dans ses bras. Elle renifle, elle aussi  (retient ses larmes du mieux qu'elle peut). Il la relâche, la fait reculer légèrement en poussant sur ses épaules. Il la regarde de haut en bas avec un éclat dans le regard. "[i]Plus, you've got yourself a handsome husband [u]and[/u] an amazing twin. What more could you wish for ?[/i]" Elle rit, encore. Ça lui fait du bien. Elle est contente de savoir que les deux hommes de sa vie s'entendent si bien (et partagent le même humour). "[color=mediumseagreen]I love you. Thank you.[/color]"  Et sa gorge se serre, elle commence presque à sangloter. Jessica arrive aussitôt, tire sur l'oreille de Dorian. "[i]Don't make your sister cry ! Do you know how much time that sweet Kenna and I spent on her eye liner ?[/i]" Et elle se met à s'affairer autour de Chelsea, en lui mettant des petites tapes sur les joues pour qu'elle se ressaisisse.

La fille d'Apollon secoue légèrement la tête, chasse les mains de sa mère qui commencent déjà à essayer de corriger son maquillage et ses cheveux (elle pousse un glapissement d'horreur quand elle voit sa mère lécher son pouce et l'approcher de son œil - elle a passé l'âge de ce genre de choses, quand même !). "[color=mediumseagreen]Mooooom we [u]know[/u] that my eyelids are a nightmare to work with ! Pleaaase get over it ! I'm begging you ![/color]" Jessica s'arrête et sourit. Elle attrape son visage entre ses mains, lui embrasse le bout du nez comme lorsqu'elle était petite. "[i]Anything for my little bean.[/i]" Jessica lui pince le bout du nez, de la même manière qu'elle l'a fait quelques secondes plus tôt à Dorian, avant de la relâcher. Elle jette ensuite un coup d'œil à sa montre avant de reporter son attention sur ses enfants. L'aiguille tourne, c'est vrai. "[i]You go and walk her down the aisle ! Since your [u]amazing[/u] father won't bother.[/i]" Elle jette un regard mauvais vers le ciel, avant de soupirer et de les serrer dans ses bras (comme quand ils étaient petits et qu'elle s'apprêtait à leur lire une histoire - bien que ces temps soient révolus depuis plusieurs années maintenant).
Chelsea a l'impression que ça dure une éternité - l'odeur boisée du parfum de sa mère lui chatouille les narines et l'apaise, presque magiquement. "[i]Love you, honey.[/i]" C'est soufflé entre l'étreinte et les cheveux qui s'entremêlent. Puis, la mère les repousse - leur donne une tape sur l'épaule à chacun. "[i]Shoo ! Off you got, both of you ! Everyone is waiting ! Especially your husband, young lady ![/i]" Jessica s'évente un peu avec un prospectus qu'elle a dû trouver en fouillant pendant qu'elle préparait sa fille. Elle aussi, elle angoisse (mais elle essaye de pas le montrer). "[i]Don't make my son-in-law wait any longer ! I'm sure he's already stressing enough ![/i]" Sourire. S'il y a bien une chose sur laquelle Leonidas et elle se ressemblent, c'est bien leur émotivité. Et c'est aussi pour ça qu'elle l'aime - terriblement fort. "[i]Let's go, sis.[/i]" Dorian lui tend le bras - elle s'y accroche, la main encore un peu tremblante. Le bouquet va finir en miette entre ses doigts, c'est sûr.

Ils marchent pendant à peine cinq minutes, et pourtant, ça semble durer dix ans pour Chelsea. Elle revoit tout dans son esprit. Leur première rencontre. Leur premier baiser. Le bracelet, qu'elle a à son poignet. Les après-midis passées à le regarder en secret travailler à la forge. Ces fois où elle le trouvait en dehors de l'infirmerie, quand son tour de garde était terminé. La guerre, et le lot d'épreuves qu'elle leur a apporté - les traumatismes, les marques, les blessures. Cette mine d'horreur à chaque fois qu'il la voit manger des crocodiles jaunes. Son visage qui s'est illuminé la première fois qu'elle lui a dit qu'elle l'aimait. Cette fois où ils ont explosé de rire parce qu'il a trébuché dans le jardin en essayant de rattraper Pepper, qui s'était enfuie. Les larmes qui ont coulées ce soir où ils se sont demandés mutuellement de passer le restant de leur vie ensemble.
Dorian et elle s'arrêtent un instant, quand ils arrivent devant l'allée. Personne ne les a encore remarqués. Les invités sont de dos, installés - et elle reconnaît certaines silhouettes. Oswin, Kenna, Theodore, Asteria, Jae, Skye, Ana, ses autres frères et soeurs, une bonne partie de la colonie, quelques romains. Chiron, en habit de cérémonie, qui fera office de pasteur : c'est un peu leur père à tous, au camp. Son cœur se gonfle, en les voyant tous là. Elle voit aussi maman qui vient de rejoindre le premier rang - en train de stresser, elle aussi. Et, finalement, Leonidas : cette silhouette qu'elle reconnaîtrait même en pleine tempête. Elle sourit : resserre l'étreinte de ses doigts autour du bras de Dorian. "[i]Let's go.[/i]" qu'il lui souffle. "[color=mediumseagreen]Let's go.[/color]"  qu'elle répond comme un écho.

Ils avancent, ensemble, jusqu'à l'entrée de l'allée. Aussitôt, les naïades et les satyres commencent à jouer - lyre, harpe et flûte de pan qui se mêlent à leurs oreilles.Le lac sintille sous le soleil - elle se plaît à penser que son père est là, à sa façon. Les visages qui se retournent, subitement.  Mais elle n'a pas peur : elle n'a [i]plus[/i] peur. Son regard n'est concentré que sur une seule personne. Il est beau, Leonidas : il l'a toujours été à ses yeux. Mais elle n'est pas tombée amoureuse de lui pour ça. Ça a été plus puissant qu'eux deux : l'évidence s'est imposée, comme un coup de tonnerre et ils [i]ont su[/i]. Des pétales de fleur aux tons pastels se mettent à voleter, sous l'oeil des dryades qui s'affairent - un peu plus loin, Tito semble renifler à côté de Daisy et Lonan. Et Chelsea sourit. Elle sourit, comme elle ne l'a jamais fait - avec la sensation que là, maintenant, elle pourrait presque mourir de bonheur. Les yeux pétillent, sont humides aussi - elle s'accroche peut-être un peu trop à son frère, mais c'est aussi parce que sentir son étreint lui rappelle que c'est la réalité, et pas un rêve. Et, quand elle arrive à l'autel, il n'y a plus de larmes qui brillent dans ses yeux. Seulement le bonheur, à l'état pur : les doigts sont assurés quand ils se glissent enfin dans ceux de Leonidas. Sous l'arche décorée, elle sourit - lui donne une légère pression comme pour dire [i]I'm here, and I'm never leaving[/i].  </div>
<br><center><cit1>these poor fools
they don't know
their love is written
in the stars</cit1></center>
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Il a le souffle court, alors qu'il attend. C'est le monde qui s'est arrêté, ou alors c'est peut-être lui - il en est incertain, parce qu'ils attendent tous. Il joue du bout des doigts avec le bas de sa veste de costume. C'est toute sa nervosité qui fonce dans ce geste, parce qu'il a besoin d'extérioriser. Il n'a jamais été très fort pour attendre - sauf quand il s'agit de Chelsea. Elle, il l'attendrait une éternité.
Son regard s'est assez promené sur l'assemblée. Il n'a jamais été doué en public, encore moins quand il est le centre de l'attention. Les regards pèsent lourds, ceux qui risquent à l'observer. Il baisse les yeux, se concentre sur la paire de chaussures impeccable que Keith lui a offert, encore. L'attente le dévore.

Jusqu'à ce que la musique se déclenche, signal de l'arrivée de Chelsea. Leonidas lève les yeux, n'ose pas respirer. Il est incapable de dire à quoi ressemble la musique qui est jouée - ça pourrait être la bande originale de Avengers ou le générique d'Heidi, pour ce qu'il en remarque. Il ne voit pas non plus les têtes retournées sur le passage de Chelsea, pas plus que Dorian. Il ne voit qu'elle.
<i>Gods, she's beautiful.</i>
Il se sent maladroit et pataud, à la regarder avancer. Sa robe est magnifique, on la dirait sortie d'un univers enchanté. Il n'arrive pas à croire qu'il va l'épouser. Il avale sa salive, difficilement, l'émotion au creux de la gorge et les jambes faibles. Leurs regards s'accrochent, Leo n'arrive même pas à sourire, bouche bée. <i>I love you so much,</i> il pense le plus fort possible, pour qu'elle l'entende. Et son coeur à lui, il tambourine et chante, <i>c'est maintenant, it's happening</i>. La peur est noyée sous la joie, engloutie par le bonheur de la voir là, de l'avoir là. C'est irréel, hier ils étaient encore timidement à se dire bonjour, échanger un sourire qui faisait éclater le coeur de Leonidas, hier il s'appliquait à fabriquer le bracelet que Chelsea ne lâche jamais, hier il s'était cogné la tête et l'avait vue pour la première fois. Hier ils n'osaient pas, aujourd'hui ils se disent oui. Il a la tête qui tourne.

Sa main se glisse dans la sienne et il la serre, fort, il s'accroche - c'est une ancre, tout est réel, ils sont là. Chiron s'empare du public, dérobe l'attention pour entamer la cérémonie. Leonidas n'entend rien. Pas un son ne l'atteint, parce qu'il a le regard dans celui de Chelsea - elle est maquillée, elle est belle, elle est là, elle est <i>tout</i>. C'est une pression sur la main qui tient celle de Chelsea qui le rappelle au monde réel. Chiron le regarde - tout le monde le regarde, c'est à lui de parler, à lui de prononcer les vœux sur lesquels il a si longtemps travaillé. Il en est toujours insatisfait, même s'il y a tout son coeur dedans, un morceau de lui qu'il donne à Chelsea. Il va s'évanouir, c'est impossible de parler, n'ont-ils pas tous du mal à s'exprimer avec Chelsea sous les yeux ? <i>Look at her</i>, il a envie de dire, <i>how can you even say a word when she's here and looks like that?</i> Il pourrait mourir maintenant - il pourrait mourir pour elle.
Il toussote, se balance d'un pied sur l'autre avant de se ressaisir et de se tenir droit. Il la regarde, pour ne voir qu'elle et oublier le reste du monde. <i>Now or never, Leo.</i> Il choisit maintenant. Il respire, esquisse un sourire. Et il se lance.

"<b>Hey, Chels, funny meeting you here.</b>" Il laisse échapper un rire nerveux - ça ressemble plus à quelqu'un qui s'étrangle, mais il a de la tension à revendre et l'émotion le prend à la gorge, de la voir comme ça. Il reste silencieux un moment trop long, il la regarde. Il ne se lasse jamais de la regarder - c'est la plus belle personne, la plus belle chose qu'il ait jamais admiré. "<b>I almost didn't prepare anything, because I was so certain you'd end up cancelling everything. Did no one tell you you're marrying an idiot? Because you are, you should know that. I won't just make fun of you for eating the wrong candy, I'll make mistakes, I do that all the time. I'll burn stuff and say stupid things. I might hurt you sometimes, even if I'd rather die than to do that. But I'll do my best, you need to know that, too.</b>" Il s'arrête, inspire, sa voix tremble un peu trop, ses mains aussi. "<b>I tried to find the words to tell you how much I love you, you know, I tried being poetic and I looked up words I didn't even know, and do you know how many words exist? A <i>lot</i>. It's mindblowing. Just like you.</b>" Il esquisse un sourire, il a les larmes aux yeux, il a déjà oublié qu'on les regarde et que leurs amis sont là. Il n'y a que Chelsea et lui. Ca l'apaise, elle a toujours su l'apaiser. "<b>I have never met anyone like you, Chels, and I've never admired anyone like I admire you. You're the strongest, kindest, most beautiful being I've ever met, inside and out. You give so much - to the world, to me, to everyone you meet without question, without reward. You're just <i>kind</i>. And it makes you so, so beautiful.</b>" Ca y est, il pleure, l'idiot. Les larmes roulent sur ses joues et il n'essaie pas de les arrêter - il n'en a pas honte, ses plus belles larmes sont destinées à Chelsea et lui seront toujours offertes sans qu'il n'essaie de les cacher. Il l'aime, il veut le crier au monde entier et aujourd'hui, il le peut. "<b>Of course, you're also super good looking. Like, ten out of ten. I can't believe I get to have that hot bod just for me. That's crazy.</b>" Il s'égare - ça, ça ne fait pas partie de ses vœux. Il les a préparés si soigneusement, si méticuleusement, des heures à résister à l'énergie qui lui brûle les veines pour être sûr de dire les choses de la meilleure façon qui soit. "<b>You're the best thing that ever happened to me. I don't think I would be alive without you - and maybe I would have been, but I know for sure I would never have been as happy as I am with you by my side. You make me the happiest person on this planet, the most thankful person in this world. You make me want to be better everyday, you inspire me to be as kind as you are, as good as you are, and to be the best version of myself for you.</b>" Il a la gorge trop nouée pour parler, donc il essuie ses larmes rapidement pour se donner contenance, reconnaissant de ne pas être maquillé comme Chelsea l'est, et termine, la voix plus ferme, déterminée. "<b>I can't wait to spend the rest of my life with you, I can't wait to wake up everyday next to you. And I can't wait to grow old with you. We're going to have the best life I could ever dream of, and that's all thanks to you being in it.</b>" Il serre sa main un peu plus fort. "<b>I can't wait to be happy. And I'm sure you'll be even hotter when you're old, so I can't wait to see that, too.</b>" Il laisse quelques instants passer, ses yeux un peu moins humides maintenant qu'il a tout dit, et ose jeter un regard à leur public. Il les regarde sans les voir, son coeur frappe trop fort dans sa poitrine, sa vision est un peu floue. Et comme le silence s'étend, élastique, il ajoute doucement. "<b>I'm done, your turn. Then, let's get us married.</b>"


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MessageSujet: Re: CHELEO #1 - WHEREVER YOU ARE IS MY HOME   CHELEO #1 - WHEREVER YOU ARE IS MY HOME EmptyDim 28 Juin - 20:20

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<center><div class="undertitle"><r>@"leonidas falcoln"</r></div><img src="https://i.pinimg.com/564x/df/f4/2c/dff42c7ae4239193e768aa3cb7331adb.jpg" class="imgf2"/> <img src="https://images2.imgbox.com/41/30/fBB6aoIM_o.gif" class="imgf2"/> <img src="https://i.pinimg.com/564x/df/f4/2c/dff42c7ae4239193e768aa3cb7331adb.jpg" class="imgf2"/>
<div class="undertitle"><r>13 MARS 2018 - SNUG HARBORD BOTANICAL GARDEN</r></div><div class="general">Son assurance, elle sait pas d'où elle la tire. Peut-être grâce à la présence rassurante de Dorian, à ses côtés. De sa mère, au premier rang (dont elle sent le regard). Des invités qui sont, pour la plupart, des proches et des personnes en qui elle a confiance. Ou alors tout simplement parce que c'est Leonidas, avec elle : et qu'elle sait que tout va bien se passer. Elle angoisse tout le temps, pour tout, c'est plus fort qu'elle : mais il a toujours été là, dans son ombre, à lui prendre la main et lui dire que tout ira bien. Leonidas a toujours su calmer ses peurs et ses angoisses : et c'est aussi pour ça qu'elle est tombée amoureuse de lui. Parce qu'il a toujours su la faire se sentir à l'abri. [i]Safe.[/i]
Les mots de Leonidas résonnent à ses oreilles (qui bourdonnent un peu sous l'émotion et l'adrénaline). Elle se sent presque partir : parce qu'elle l'aime beaucoup, certains diraient même [i]trop[/i]. Chelsea aime Leonidas de toutes ses forces, et c'est aussi pour ça qu'elle finit par pleurer quand les larmes commencent à couler sur les joues du fils d'Héphaïstos (ils résonnent en parfaite harmonie, deux notes de musiques faites pour exister l'une à côté de l'autre). Elle rit, sourit, et pleure en même temps : c'est un joyeux bordel sur son visage. Pourtant, elle s'en fiche : parce qu'elle a jamais eu peur d'être vulnérable face à Leonidas. Et c'est pareil pour lui. Y a peut-être une armée entière de personne qui est témoin de leurs larmes mais là, maintenant, ils sont que dans leur bulle à tous les deux. Une météorite pourrait traverser le ciel qu'ils la remarqueraient pas. Alors elle l'écoute, Chelsea. Avec tout l'amour du monde qui brille dans ses yeux (parce qu'elle [i]sait[/i] qu'elle a fait le bon choix : comment aurait-elle pu se tromper ?). Elle l'aime tout entier, Leonias. Avec ses qualités, ses défauts, ses angoisses, ses rêves et ses peurs. Peut importe qu'il tremble, ou qu'il hésite : que sa voit se casse un peu sous l'émotion, ou qu'il pleure. C'est ce qui le rend encore plus parfait à ses yeux : et c'est pour ça qu'elle l'aime de toute son âme.

C'est à son tour. Ça y est. Son estomac fait des montagnes russes : mais elle est sûre d'elle. Elle a tout préparé depuis bien longtemps. Les mots sont sa seconde nature. "[b]Here stands my best friend, my beloved, and my true soul's companion. My first, and only love.[/b]" Là, à cet instant, y a que lui qui compte. Elle oublie tout, Chelsea. Les invités. Les récents événements. Chiron qui est à quelques pas d'eux. Lena et Dorian, à leurs côtés - un peu recul. Les dryades. Les satyres. Les larmes qui lui piquent les yeux. C'est que Leonidas, et personne d'autre. "[b]I've always been good with words. That's what mom always says.[/b]" Sourire un peu tremblant qui se meut sur ses lèvres : elle est bien contente d'avoir un bouquet entre ses mains, ça lui empêche de se tordre les doigts. "[b]But no matter how hard I try, I never find words to fully grasp what I wanna say when it comes to you. Love isn't strong enough to express how I feel, how [u]you[/u] make me feel.[/b]" Chaque fois qu'elle le regarde, elle la ressent, cette sensation. Cette impression que son coeur va exploser, à cause de ce trop plein : elle se demande même si c'est normal, de ressentir ça pour quelqu'un. C'est trop fort pour le commun des mortels. Elle-même, elle comprend pas. "[b]I could say "I love you" a thousand times, 'till I don't have air in my lungs anymore and my lips turn blue, it still wouldn't be enough.[/b]" Sa main droite se pose sur sa joue : et, avec une tendresse infinie, elle chasse du bout du pouce les larmes du visage de son mari. "[b]And sometimes at night I wonder if will ever be able to make you see how important you are to me.[/b]" C'est murmuré, de sorte à ce que seul lui puisse l'entendre : la gorge se serre un peu, elle a l'impression qu'elle va se briser en deux sous l'émotion. C'est trop. C'est puissant. C'est intense. "[b]You came into my life, and changed everything. You blew me away, literally.[/b]" La main s'éloigne un peu pour soulever légèrement le menton de Leonidas. "[b]When I first met you, I didn't think that it was possible for someone to bleed that much and still be able to hit on someone as fearlessly as you did.[/b]" Elle rit, Chelsea. Les invités aussi (pour ceux qui ne sont pas trop occupés à renifler, comme Jessica le fait - et très certainement Dorian, même si elle ne le voit pas actuellement). "[b]Honestly, we're both a mess. But that's [u]our[/u] mess. And I wanna love it, cherish it 'til the end of our days because I've never felt so complete in my life before you arrived in it.[/b]" Ces mots, elle y croit dur comme fer. La main descend un peu plus pour attraper celle de Leonidas - et elle la serre, doucement, mais avec ferveur. Parce qu'elle compte jamais la lâcher, quoiqu'il arrive. C'est trop. Ça y est, elle pleure. "[b]Gods, mom's gonna kill me I messed up my make-up.[/b]" Elle rit en s'essuyant le dessous des yeux avec le dos de son index. Puis, elle jette un regard vers sa mère : mais, de toute façon, Jessica Falcoln est trop occupée à ne pas fondre en larmes, à garder un minimum la face.
Silence (brisé par quelques reniflements de la part des invités, encore : ça la fait sourire). "[b]Leonidas.[/b]" Le sérieux qui revient (et les yeux, toujours aussi humides). Les doigts s'entremêlent, comme pour sceller la promesse qu'ils sont prêts à se faire. "[b][u]You[/u] are the best thing that ever happened to me.[/b]" Et elle sourit, encore (échange un regard complice). "[b]I know, I know, I stole your line ![/b]" Rire léger (elle a l'impression de flotter sur le sol). "[b]You're intelligent, warm, incredible - and I could mention like a thousand other things about you that I love. You're never giving up, and I admire that so much about you. You make me feel safe, and enough. When I'm with you, I'm able to face anything.[/b]" Elle est lancée, Chelsea. Elle pourrait continuer encore pendant des heures. Ça lui vient presque naturellement, mélange entre improvisation et ce qu'elle avait déjà préparé. C'est que, Leonidas lui fait tourner la tête (littéralement). "[b]And you look .. like .. so hot right now ! I really have to thank Keith for that.[/b]" Regard dans le public à la recherche du fils de Trivia : elle lui adresse un clin d'oeil. C'est vrai. Leonidas est magnifique (il l'a toujours été). "[b]I want to spend the end of my days next to you. I couldn't care less about the hardships that await us. As long as you're here, with me, nothing really matters.[/b]" Ça a toujours été comme ça. Il l'a toujours aidée à se sentir invincible (même quand elle tremblait de peur). "[b]Together, we will grow old and keep raising chickens in the back of our garden.[/b]" Comme s'ils étaient de simples mortels vivant au fin fond du Texas. "[b]Together, we will get through life.[/b]" Et rien ne pourra les arrêter. Parce que tant qu'ils sont ensembles, rien ne pourra venir à bout d'eux : elle se le promet silencieusement. "[b]I vow to love you, and always be there for you. No matther how hard it gets. No matter what happens. The sky could fall upon us, the earth open beneath our feet : I will never let go of your hand. Ever. I promise.[/b]" Les mots sortent naturellement. Y a comme un silence essoufflé dans la salle. Le ciel pourrait lui tomber sur la tête qu'elle en aurait rien à faire. "[b]Thank you for loving me, Leo. And for keeping up with me. And for making me feel so complete.[/b]" Les doigts tremblent un peu : sa main qui tient le bouquet s'y accroche comme à une bouée. L'autre se perd dans les mains du fils d'Héphaïstos : grandes et rudes, habituées à travailler à la forge. Mais pour Chelsea, elle ont toujours été aussi douces que de la soie.

L'atmosphère qui s'ensuit du silence est paisible. Tout est blanc, lumineux et calme. La main l'une dans l'autre, ils se font face : sourire et larmes qui ne font qu'un. Chiron se racle la gorge doucement, s'approche d'un pas (c'est si étrange de le voir en costume : et pourtant, il donne l'impression d'avoir joué les maîtres de cérémonie toute sa vie de centaure). "[i]Thank you for those sincere and powerful words, to the both of you.[/i]" Ils échangent un sourire. "[i]It's rather rare to witness two souls resonating in total harmony.[/i]" Entendre ces mots de celui qui a été un mentor pour tous ceux présents ici lui donne envie de fondre en larmes, encore : mais elle a suffisamment pleuré (même si elle sait très bien qu'elle pourrait repartir à n'importe quel moment). "[i]If you are done with your vows, I may start to proceed to the reason we are all here today ?[/i]" Chelsea échange un regard vers Leonidas. Œillade complice. Hochement de tête qui s'ensuit : décidé, et aérien. Les doigts qui se resserent un peu autour de ceux du fils d'Héphaïstos : ça y est.</div></center>

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<center><div style="width:400px;font-family:arial;font-size:12px;line-height:120%;text-align:justify;">

Il a la tête qui tourne, étourdi par Chelsea et l'amour qu'il lui porte. Son coeur tout enflé dans sa poitrine, les larmes qui roulent sans efforts, la joie qui lui explose dans le creux du ventre, il ne sait pas quoi en faire. Il se tient devant Chelsea, resplendissante, et encore une fois il se sent ridicule à côté. Elle est si belle, même les larmes aux yeux, avec sa robe qui scintille au soleil et son regard qui lui semble plonger droit dans l'âme, toujours. Elle pleure avec lui, sourire aux lèvres, et il oublie où ils sont, qui ils sont, ce qu'ils font là. Les mots se sont déversés tous seuls, et ça pourrait être la fin de l'univers - il s'en moquerait éperdument, tant que la main de Chelsea reste dans la sienne. Il est dépité d'avoir constaté que malgré tous les mots qu'il a pu découvrir dans sa recherche de mots parfaits pour ses vœux, aucun n'est plus puissant qu'<i>i love you</i>. Pourtant, il sent que ce qu'il ressent, c'est plus fort que ça. Ils se retrouveront toujours, dans cette vie et dans mille autres.
C'est au tour de Chelsea, de parler. Leonidas s'y prépare, parce qu'elle est cent fois plus douée que lui avec les mots, mille fois plus poétique, et que chaque mot qu'elle prononce est comme une chanson au creux de ses oreilles - même quand elle lui grogne dessus. Les premiers mots suffisent à faire repartir les larmes, qui embuent son regard et rendent Chelsea toute floue, lumineuse. <i>I love you so much, I love you I love you I love you</i> chantent ses pensées, alors qu'il écoute, le coeur battant à tout rompre. Il sent que ses cheveux crépitent, alors il serre la main de celle qu'il aime, se raccroche à elle. C'est son phare dans la nuit, la source de lumière la plus brillante dans la tempête qu'a été sa vie. Son coeur rate des battements à chaque nouvelle phrase - il espère que quelqu'un filme, parce qu'il se sent hors du temps et n'est pas sûr de se souvenir de tout, plus tard. Il a l'impression de rêver. Du bout des doigts, Chelsea essuie ses larmes et il pose la main sur la sienne, la presse contre son visage, l'amène à ses lèvres et l'embrasse du bout des doigts. <i>I love you.</i> Il laisse échapper un rire quand elle mentionne leur rencontre, rire qui s'échappe au coeur des sanglots. Chelsea pleure aussi, sa main retournée au creux de la sienne, et il voudrait pouvoir embrasser chaque larme pour les faire cesser, mais lui aussi pleure beaucoup trop pour y faire quelque chose. C'est trop de bonheur, trop à la fois. Il n'a jamais su quoi faire de toute cette joie.

"<b>Shut up, you're beautiful,</b>" il murmure tout de même alors qu'elle mentionne l'état de son maquillage. Elle reprend, avec cet air sérieux qui le force à écouter à chaque fois. L'entendre parler de lui, c'est comme de l'entendre parler de quelqu'un d'autre. Leon a du mal à voir l'homme dont elle parle - à se voir comme elle le décrit, mais pour une fois, juste aujourd'hui, il y croit dur comme fer. Il boit ses paroles, ne laisse aucune place au doute. Il lâche un rire quand elle remercie Keith, et il se sent un peu moins idiot, dans son costume. <i>Together, we will get through life.</i> Il y croit si fort, Leonidas. Plus que tout au monde. Ensemble. Il peut tout traverser si Chelsea est avec lui. Il serre ses doigts dans les siens, fort, en espérant qu'elle comprend qu'il lui chante tout son amour de toutes les façons possibles depuis qu'ils se sont rencontrés.

Et puis, il est l'heure. Chiron prend la parole, et Leonidas risque un regard autour de lui - leurs amis sont toujours là, attentifs, certains la larme à l'oeil. Leonidas leur adresse un clin d'oeil tout aussi humide, et reporte son attention sur Chelsea. Les mots de Chiron lui réchauffent le coeur, lui qui a été le premier mentor auquel Leon a eu droit, qui l'a guidé plus de fois qu'il ne saurait s'en souvenir. Il hoche la tête, avec Chelsea. <i>Let's get married.</i> Chiron reprend, énonce son propre discours avec la prestance  qui est sienne, toujours. Leonidas a le sourire aux lèvres, incapable de s'en défaire. Discrètement, il adresse un sourire benêt à Lena, repensant au matin d'hiver où il s'est aventuré dans le camp romain pour lui demander d'être son témoin - un matin où il n'était qu'une boule de nerfs, pas autant qu'aujourd'hui mais pas loin. Puis, il écoute sagement Chiron, qui parle encore. Et quand vient son tour, il jette un oeil aux alliances qu'il a fabriquées au cœur des forges, religieusement, jusqu'à atteindre la perfection - dans un instant, elles seront à leurs mains. Et quand Chiron pose la question, tant attendue, il lui coupe pratiquement la parole. "<b>Yes, of course I do.</b>" Et la question est posée à Chelsea, et il ne voit qu'elle, coeur battant.


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<center><div class="undertitle"><r>@"leonidas falcoln"</r></div><img src="https://i.pinimg.com/564x/df/f4/2c/dff42c7ae4239193e768aa3cb7331adb.jpg" class="imgf2"/> <img src="https://images2.imgbox.com/41/30/fBB6aoIM_o.gif" class="imgf2"/> <img src="https://i.pinimg.com/564x/df/f4/2c/dff42c7ae4239193e768aa3cb7331adb.jpg" class="imgf2"/>
<div class="undertitle"><r>13 MARS 2018 - SNUG HARBORD BOTANICAL GARDEN</r></div><div class="general">[i]Shut up you're beautiful.[/i] Un rire s'échappe de la gorge de la jeune mariée en même temps que les larmes coulent sur ses joues - elle produit un son étouffé un peu bizarre, mais elle arrive pas à s'arrêter de rire sur le coup. C'est un peu un mélange de tout ce qu'il se passe dans la tête (et il y a un tas d'informations qui s'y baladent là, maintenant). Elle termine son discours avec ferveur, y insuffle tout son être et tout son amour ; parce que, peu lui importe le temps qui passe, elle veut que Leonidas ressente la puissance de ce qu'elle éprouve pour lui. Chelsea ne l'a que trop bien expliqué : les mots existants sont trop faibles pour porter l'intensité de ses sentiments pour le fils d'Héphaïstos.
Chelsea échange un regard avec Leon. Elle pourrait rester des heures comme ça, à le fixer ; elle pourrait l'observer sous tous ses angles et toujours trouver une nouvelle singularité sur laquelle s'extasier. Que ce soit son regard, qui la fait automatique se sentir à la maison ; ses fossettes qui lui donnent cet air bienveillant qu'elle aime tant ; les plis au coin de ses yeux quand il lui sourit ; son nez qui se fronce si adorablement quand elle l'embête ; sa positivité qui émane de lui, peu importe la situation, peu importe l'heure, peu importe ce qu'elle dise. Et, à cet instant précis, elle a envie de lui hurle qu'elle l'aime à en mourir (mais ils se le sont déjà dit, environ des centaines de fois : pourtant, à chaque fois c'est comme une sensation nouvelle).

Chiron parle, reprend la cérémonie ; Chelsea sourit à celui qui a été leur mentor, à beaucoup (que ce soit les mariés, ou les invités). Elle presse les doigts de Leonidas dans les siens, façon muette de lui faire passer tout son amour - comme ils l'ont si souvent fait dans leur chambre au milieu de la nuit quand l'autre se réveillait sans parvenir à se rendormir. Elle a mal aux pommettes tellement elle sourit, et pourtant, elle a pas envie de s'arrêter (les larmes, non plus ; et si elles ont arrêté de couler, c'est pas pour autant qu'elles ont quitté ses prunelles : sa vision est un peu brouillée, mais elle jette un regard à Dorian et tout va un peu mieux). Chiron pose enfin la question fatidique. [i]Yes, of course I do.[/i] Leonidas répond presque immédiatement, et elle sourit, Chelsea - elle rit doucement, parce qu'elle est si heureuse qu'elle arrive même pas à se sortir de l'illusion. Le sol devient coton sous ses pieds.
C'est à son tour. Ses doigts s'entremêlent un peu plus avec ceux de Leonidas - bientôt, elle pourra officiellement l'appeler son [i]mari[/i], et ça ne sera plus une blague comme ils aimaient se la faire avant. C'est vrai. Tout ce qui se passe est vrai. "[b]Yes, I do.[/b]" [i]From the bottom of my heart[/i] ajoutent silencieusement ses doigts quand ils pressent avec douceur ceux de Leon, alors que le regard se porte sur les alliances qui leur sont apportées. Elle sont là, sous leurs yeux scintillants ; nées du travail acharnée de Leonidas à la forge. Elle reconnaît sa marque sur les anneaux dorés et scintillants ; c'est presque si elle peut ressentir l'aura de son mari qui en émane. Elle frissonne, un peu, alors qu'elle attrape avec douceur l'anneau de Leonidas - beaucoup plus quand que le sien, elle qui a les doigts si fins.

Chelsea fait face à son compagnon. Pour la millième fois depuis le début de la cérémonie elle lui sourit. Sa main droite attrape la gauche du fils d'Héphaïstos et la soulève avec une tendresse infinie ; le pouce effleure le dos de la main de Leonidas alors qu'elle souffle ses derniers voeux. "[b]With this ring, I make you my husband.[/b]" Elle les chante presque, ces mots ; la voix coule dans l'air et elle voit que lui. Son mari. L'homme de sa vie, sans qui elle ne s'imagine même plus vivre. "[b]Leonidas Falcoln.[/b]" fait-elle avec un sourire tendre en même temps qu'elle glisse l'anneau à son annulaire. Lui qui a tant insisté pour porter son nom, elle le prononce sur le même ton qu'une promesse ; solennel, mais aussi avec tout l'amour qu'elle peut y mettre. "[b]May we be together forever.[/b]" [i]We will[/i] qu'elle se promet silencieusement, parce qu'elle laissera rien ni personne les séparer - il faudra lui passer sur le corps avant. Parce que Leonidas est son futur ; sans lui, elle est incomplète.
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MessageSujet: Re: CHELEO #1 - WHEREVER YOU ARE IS MY HOME   CHELEO #1 - WHEREVER YOU ARE IS MY HOME EmptySam 30 Jan - 0:22



Maintenant qu'il a parlé, il semble à Leon qu'il a oublié des centaines de choses qu'il aurait dû dire. Le discours de Chelsea lui semble bien meilleur que le sien - il aurait dû promettre, lui aussi, qu'ils dureraient toujours. Il aurait dû lui dire qu'il traverserait n'importe quoi pour la retrouver si jamais ils en venaient à être séparés. Il a oublié trop de choses, qu'il essaie de dire par la pensée à celle qu'il aime plus que tout au monde. Il les lui redira en secret à la maison, lorsqu'ils seront chez eux sans personne pour le distraire ou le faire rougir d'embarras. Là, c'est trop tard pour rectifier ses oublis. Il est aussi bien trop plongé dans le regard clair de Chelsea - il pourrait s'y noyer. Je t'aime. Il forme les mots avec la bouche, sans les prononcer : pas un son ne passe ses lèvres mais il sait que Chelsea saura les comprendre.
A la regarder depuis tant d'années, Leonidas ne comprend pas comment il n'est jamais parvenu à s'y habituer : elle est belle, elle l'éblouit, et il se sent minuscule à côté d'elle malgré le fait qu'il la dépasse d'une bonne tête. Il lance son I do avec l'impatience qui le caractérise. Son hyperactivité lui susurre qu'il est resté bien trop longtemps planté là, immobile. Mais il la fait taire, parce qu'il pourrait rester encore des siècles si Chelsea restait face à lui. Il n'a même pas envie de regarder ailleurs, mais il s'y trouve bien forcé : les mots de Chelsea, miroir des siens, rendent son cœur liquide et ses yeux humides. Elle n'a pas changé d'avis - et il lui sourit à travers les larmes. "Too late to change your mind, now." Il plaisante, mais sa voix s'accroche dans sa gorge et tremble un peu. L'alliance que Chelsea tient du bout des doigts est presque la même que celle dont il s'empare - celle de Leon est plus grande, un peu plus large aussi. Il lui fallait quelque chose qui tiendrait à la forge. Celle de Chelsea est plus fine, mais les deux sont du même style, ont les mêmes gravures finement inscrites dans le métal.

C'est l'heure. Il a la gorge nouée, les jambes en coton, les cheveux qui fument un peu trop par instants. I'm a mess, qu'il pense, mais c'est rien de nouveau : il l'a toujours été. Chelsea s'empare de sa main et il reste sans voix, regarde l'anneau glisser sur son doigt pour sceller leur union. Il lui faut quelques secondes pour qu'il réalise que c'est son tour, trop occupé qu'il est à examiner sa main qui porte la bague - il ne l'a jamais portée avant, se promettant qu'il ne la porterait que si Chelsea et lui se marient réellement. Jusqu'au bout, il n'y croyait pas. Et l'anneau est là, à son doigt. Mariés. Il pourrait fondre en larmes ici et maintenant, si l'anneau de Chelsea n'attendait pas dans le creux de sa main, prêt à trouver sa place.
Il effleure l'épaule de Chelsea, laisse ses doigts descendre jusqu'aux siens en prenant son temps - pour une fois. Levant la main de Chelsea à son niveau, il manque d'échapper l'anneau alors qu'il le glisse d'une main tremblante sur l'annulaire de sa femme. "Forever," qu'il murmure, parce qu'il n'est pas capable de grand-chose d'autre. C'est qu'il a épuisé son stock de mots, qu'il déborde d'émotions. Il serre fort la main de Chelsea dans la sienne, admire la bague à son doigt et ravale un sanglot. "Hello, wife," murmure-t-il. Il se tourne vers Chiron, qui les observe et attend. "So, when can I kiss my wife?" Il est impatient, maintenant. Et Chiron les prononce mari et femme, termine son discours en donnant son accord pour l'échange d'un baiser, et Leonidas tremble déjà.

Il regarde Chelsea comme s'il ne l'avait jamais vue - il range une mèche de cheveux que le vent a sorti de sa coiffure, caresse sa joue du bout des doigts, se perd dans son regard. Se penchant jusqu'à son oreille, il chuchote : "I can't believe I get to kiss my wife." Un rire s'éteint dans sa gorge, et il se recule juste assez pour contempler Chelsea. "I love you," il répète encore, sérieux comme jamais. Il le répète encore une fois, pour être sûr.
Puis, il choisit d'ignorer les regards, et glisse son pouce sous le menton de Chelsea, lui fait redresser la tête avec un sourire malicieux. "Come here, you." Il l'attire contre lui en prenant soin de ne pas marcher sur sa robe, pose une main sur sa taille, une autre sur la joue de la fille d'Apollon. Puis, il l'embrasse doucement - et c'est la fin du monde, ou le début : il ne sait pas trop. Autour de lui, il ne calcule rien : il n'y a que Chelsea qui l'embrasse et Leon qui embrasse Chelsea. C'est comme leur premier baiser, le monde qui pourrait exploser autour d'eux et une bulle incassable qui les entoure. Le bonheur fait des bulles dans sa poitrine et il pourrait l'embrasser des heures comme ça, juste eux deux et rien d'autre. Soudainement, la fête qui s'annonce lui semble bien longue et moins attrayante qu'un moment avec Chelsea. Il est bien forcé de la relâcher après un instant, son front posé contre celui de sa femme, yeux fermés le temps de réaliser. "I just kissed my wife," il rigole doucement. "Best kiss ever, by the way."


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