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 punch me in the face and call me nasty (junan #1)

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thestral.

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MessageSujet: punch me in the face and call me nasty (junan #1)   punch me in the face and call me nasty (junan #1) EmptySam 18 Juil - 23:28

02 AOÛT 2019 - APPARTEMENT DE JUNE

Son appartement est loin d'être spacieux - mais il tient la route. Un salon, une cuisine, une salle de bain et une chambre : sachant qu'elle est pas souvent ici, ça lui suffit largement. Elle bouge tout le temps de toute façon - ou alors elle reste au loft où elle travaille avec les autres. Mais avoir son coin à elle, avec son silence, c'est aussi important : parce que même si ça fait des années qu'elle travaille avec ses collègues, elle reste avant tout un loup solitaire, June. Elle marche seule (ou du moins, c'est l'image qu'elle essaye de renvoyer). Le mobilier est passable, mais tout est nickel : clean, parce qu'elle ne supporte pas la saleté. Tout doit être propre (et c'est bien un motto qu'elle reproduit dans ses assassinats). Par contre le quartier, lui, est loin d'être propre (ni sûr, d'ailleurs). Ça sent pas la rose dans les rues, y a des crackheads à chaque distributeur et le soir, on entend souvent des coups de feu (mais elle les entend plus, June). Y a même une maison funéraire en face de son immeuble - ça l'a fait ricaner le jour où elle est venue visiter le coin.
L'immeuble non plus est pas fameux. Immense building au milieu de nulle part, entouré de bâtiments plus petits : elle habite au dixième étage, mais il doit y en avoir encore une dizaine au-dessus d'elle. Faut pas avoir le vertige (et quand l’ascenseur est en panne, faut un bon cardio : non pas que ça soit un problème pour elle). C'est son univers, à June : les coins miteux et abandonnés. C'est de là qu'elle vient : c'est entre les quatre murs d'un orphelinat en ruines et envahi pas des rats qu'elle a passé ses treize premières années. C'est pas le Bronx qui va lui faire peur : ça fait des années qu'elle se réveille pour voir cent fois pire tous les jours. Deux-trois malheureux coups de feu lui feront pas peur (dans le quartier on murmure qu'elle aurait fait se pisser dessus des jeunes qui avaient essayé d'intimider une de ses voisines).

Elle jette un coup d'oeil à la pendule. Vingt heures. Il devrait plus tarder. Lonan. Un coup régulier et, elle va pas mentir : un très bon hookup. Ça fait quelques fois déjà qu'ils se sont retrouvés et, autant être honnête : elle a pris son pied. C'est un des rares qui arrive à tenir la cadence et qui lui donne pas l'impression de perdre son temps. Il a une bonne gueule, des gros bras, et il la traite pas comme une poupée de verre qui va se casser en deux (bien au contraire, il lui en fait voir de toutes les couleurs et c'est ça qu'elle veut). D'un point de vue extérieur, leurs ébats ressemblent à un combat sur un ring de boxe : mais c'est ce qu'ils cherchent, et c'est de ça qu'ils ont besoin. Cette tension sanguine qui les consume de l'intérieur, ils arrivent à en faire quelque chose. Rien à voir avec de l'amour (à cette question, elle éclaterait presque de rire) : seulement un vide charnel qui ne demande qu'à être comblé, et Lonan arrive très bien à le faire, pour l'instant. Ils échangent autant de coup qu'ils s'envoient en l'air au-dessus d'une table qui se briserait presque sous leur agitation : et l'adrénaline qui monte à chaque fois finit toujours par avoir raison d'eux. Basically, they're freaks.
Y a un coup de feu qui résonne, au loin. Elle jette un coup d'oeil à la fenêtre - le soleil est déjà bien couché, il va presque faire nuit. L'air frais fait frissonner ses jambes nues - elle porte qu'un t-shirt noir et large qui lui arrive à mi-cuisse (à quoi bon s'habiller pour ce qu'ils prévoient de faire, elle a même pas pris la peine de mettre un soutif). Elle y voit rien : mais au vu du silence en bas, elle comprend que c'est pas dans sa rue. Non pas qu'elle s'inquiète pour Lonan : c'est pas un ami, et encore moins un amant. Il peut bien se débrouiller tout seul, elle risque pas de venir à sa rescousse (il a des gros bras, qu'il s'en serve donc). C'est une dizaine de minutes plus tard que ça toque. Silencieuse, elle se dirige vers l'entrée et ouvre la porte pour se retrouver face à Lonan. Dans un rictus, elle appuie son épaule contre l'encadrement de la porte et croise les bras sous sa poitrine. "Big old man got scared in the streets ?" Le ton moqueur, comme toujours (sa seconde nature).
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antigone
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MessageSujet: Re: punch me in the face and call me nasty (junan #1)   punch me in the face and call me nasty (junan #1) EmptySam 18 Juil - 23:38

Il n’aime pas les ascenseurs – vraiment ? des cages de quelques mètres carré maximum, où y’a zéro espace personnel dès qu’une autre personne rentre en même temps ? et si ça s’arrête, tu fais quoi ? et si ça tombe, tu fais quoi ? Ça stresse Lonan plus que de raison, et il place sans doute l’ascenseur au même niveau que l’avion (même s’il n’a jamais pris l’avion) sur l’échelle de ce qui le rend nerveux. L’ascenseur, il ne le prend que si c’est obligé – pour monter en haut des buildings de vingt étages, par exemple. Mais il n’a absolument pas confiance en celui de cet immeuble, alors il s’engage dans les escaliers. Jusqu’au dixième étage.
Ça le calme même pas. Il croise plusieurs personnes, manque de se battre avec deux mecs défoncés qui veulent pas le laisser passer. Il hait cet immeuble, il hait ce quartier. Il hait beaucoup de choses aujourd’hui, lui-même y compris, et c’est pour ça qu’il est là.
Il aurait pu passer au Furor. Il aurait pu lancer une bagarre, détruire une de ses relations, ou juste fumer cigarette sur cigarette comme si ça allait y changer quoi que ce soit. Ça n’aurait pas été assez, parce qu’il y a toujours quelque chose qui manque. Au fond, il se dit qu’il a choisi la meilleure solution, le meilleur exutoire possible.
(Mais y’aura toujours quelque chose qui manque, au fond.)
Il jette rapidement un coup d’œil à sa montre, toujours à son poignet. Vingt heures sept. Même d’humeur de chien, il tient à être ponctuel. C’est important. Trop de contrôle ou pas de contrôle du tout. Extrêmes à la Murphy.

Enfin arrivé sur le bon palier, il reprend un peu son souffle mais sort, dans une pulsion tout à fait contraire à un raisonnement logique, son paquet de clopes, en retire une, et va cogner à la porte qui l’intéresse.
June apparaît rapidement, les bras croisés sous sa poitrine et le sourire moqueur – comme d’habitude ; il est pas venu ici pour se faire respecter. Levant rapidement les yeux au ciel, il passe à côté d’elle pour entrer, l’ignorant un peu, l’effleurant à peine. Il s’avance dans l’appartement, sort son briquet, allume sa clope (parce qu’il n’y a vraiment pas de respect ici), ne dit rien pendant quelques secondes, ne regarde même pas June pour le coup. Tire une taffe, et finalement se tourne vers la jeune femme, en pointant vers elle sa cigarette d’un air accusateur. « I fucking hate your place. » Et ton quartier. Et être ici.
Mais il irait nulle part ailleurs, c’est sûr.
Soufflant à nouveau sa fumée sur le côté, il revient vers June en quelques pas. L’index et le pouce de sa main libre viennent attraper son menton, ses autres doigts se posent sur sa gorge, presque délicatement – aussi délicatement que ce soit possible entre eux deux du moins, donc relativement contraire à ce que le commun des mortels pourrait penser, les doigts légèrement enfoncés dans sa peau. Et sans franchement attendre – la patience n’est pas son fort – il la pousse en arrière, jusqu’à ce qu’ils rencontrent le bar. « Did you change your hair? » Il l’observe rapidement, lui fait relever le menton, peut-être pour lui rappeler qui toise qui ici – l’avantage d’être plus grand – puis a un haussement d’épaules. « Yeah, I don’t really care. » Et il reporte sa clope à ses lèvres, sauf qu’il souffle la fumée sur elle, cette fois.
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MessageSujet: Re: punch me in the face and call me nasty (junan #1)   punch me in the face and call me nasty (junan #1) EmptySam 18 Juil - 23:39

L'odeur de cigarette lui parvient tout de suite au nez. Elle retient un roulement d'yeux - il traîne cette putain d'odeur partout avec lui. Et en plus, il l'ignore - passe à côté d'elle sans répondre, sans même la frôler. Elle garde les bras croisés sous la poitrine et le suit du regard, referme la porte d'un coup sec en se demandant si elle doit lui botter le cul maintenant ou pas. Il a l'air en rogne (tant mieux, that's how she likes him). Finalement, il se retourne - la regarde, et pointe sa clope vers elle comme s'il la montrait du doigt. I fucking hate your place. Elle hausse un sourcil, le rictus moqueur et acide vient juste après. "Do I care ?" Le ton est grinçant ; autant être honnête, elle s'en fout bien.
Il prend une nouvelle taffe ; elle le regarde, sans bouger - les bras toujours croisés. Il s'approche. Elle bouge toujours pas. Elle cille pas non plus grand il lui attrape le menton et lui enfonce les doigts dans la gorge ; elle se contente de sentir la chaleur qui monte, à l'intérieur, qui contraste avec sa peau gelée. Si elle avait été expressive, elle lui aurait sûrement lâché un de ces sourire en coins qu'on voit dans les magazines. Mais elle reste impassible ; y a que le feu qui brûle dans l'oeil. Et, même quand il la pousse jusque contre le bar, elle réagit pas non plus ; elle le laisse parler, parce qu'entre eux, ils savent bien qu'ils attendent pas de réelle réponse.

Il prend le dessus. C'est toujours comme ça. Il essaye de lui montrer qu'il est le plus fort, que c'est lui qui a les commandes - et au final, ils finissent toujours par se disputer la place comme des animaux. Parce que June se laisse pas faire, jamais. Alors, quand il lui recrache la fumer, elle dit rien ; se contente d'attendre que la fumée se dissipe.
L'index et le pouce de sa main droite finissent par se saisir de la clope, furtive. Les doigts de l'autre main se saisissent des deux côtés de la mâchoire de Lonan - et elle prend une taffe (même si ça la dégoûte). Elle le fixe, approche son visage (les doigts s'enfoncent un peu plus contre sa gorge et elle savoure le sensation). Et, la pression des doigts de sa main gauche contre la mâchoire de Lonan se resserre - elle lui entre ouvre la bouche, et recrache la fumée sur le bord de ses lèvres. "Behave." qu'elle souffle, en le fixant à travers la fumée qui commence déjà à se dissiper (ça va être une galère pour dégager l'odeur de l'appart, encore une fois).

Silence.
La clope tourne à la glace entre ses doigts.

Elle pousse un peu plus, June. Le rictus grandit sur son visage - la main gauche lâche toujours pas la mâchoire de Lonan. Elle fait un pas. Puis deux. Continue jusqu'à ce qu'il se cogne contre le mur - elle en a rien à foutre, des doigts contre sa gorge. Au contraire. La sensation lui plaît (terriblement), et elle s'en cache pas. C'est pas aujourd'hui qu'elle lui laissera avoir la satisfaction de la dominer une bonne fois pour toute ; June se laisse jamais faire, et elle laisse aucun homme avoir le dessus sur elle. Ils sont pas assez bien.
Elle lui glisse la clope gelée dans la bouche, lui referme la bouche de force. Brat. Son coté dominant qui ressort ; depuis quand il se sent assez bien pour fumer chez elle ? Quand est-ce qu'elle lui a donné l'autorisation de pourrir l'intérieur de son appartement ? "What ? Too cold ?" Qu'elle lâche, sans que sa main gauche ne lâche son visage. Sa main droite, désormais libre, lui tapote doucement la joue, comme on tapoterait la tête d'un bon chien ; et elle se penche, pour susurrer à son oreille. "I don't give a fuck."
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antigone
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MessageSujet: Re: punch me in the face and call me nasty (junan #1)   punch me in the face and call me nasty (junan #1) EmptySam 18 Juil - 23:42

Pendant un moment qui lui semble bien trop long – quelques secondes, peut-être des microsecondes pourtant – June ne fait rien. Alors Lonan l’observe, la fixe, attend presque patiemment. Presque. Ce n’est pas son truc la patience. Et il n’est pas venu pour ça de toute façon. Mais il aime jouer, et ça change un peu la donne ; et puis il voit la flamme - glacée, glaciale, habituelle, habituée – dans les yeux de la jeune femme, et il attend donc la réaction qui va avec.
Elle lui vole sa clope. C’est ça qu’elle fait. Et c’est à son tour de replier ses doigts sur sa mâchoire ; il relève un peu le menton, pour la forme, et ils se retrouvent à peu près dans la même position : elle, acculée au bar, la cigarette dans une main ; tous deux la mâchoire de l’autre sous contrôle, le bout des doigts qui s’enfonce dans la peau. Lonan ne bouge pas, ou juste un faible, minime mouvement de la main qui glisse davantage vers la gorge de la fille de Chioné. Il sonde son visage, encore ; elle prend une taffe.
Même en face d’une fille de la neige, c’est pourtant une certaine une chaleur qui se diffuse sous sa peau lorsqu’elle serre légèrement plus sa gorge, lorsqu’elle s’approche un peu, lui entrouvre la bouche, recrache la fumée sur ses lèvres. Behave. Léger choc électrique. Ça l’énerve, aussi, qu’elle puisse murmurer un simple mot et que le feu brûle ses entrailles. N’en faisant guère part, il a un fin, minime rictus au coin des lèvres ; comme un tic. Puis aspire la fumée, avant de souffler à son tour comme un mensonge. « Always. »
La preuve, elle le fait reculer jusqu’au mur, et il ne dit rien, il relâche même le menton de la jeune femme.
Jusqu’à ce que son dos cogne contre la paroi. Même pas forcément violemment, non. Mais il se rappelle soudain qu’il est en colère. Qu’il aime pas être acculé contre le mur, même par une meuf. Ça le fait grogner, d’autant plus qu’elle l’a pas lâché. Puis pour ne rien arranger, elle lui fout la clope, non, un glaçon, attendez, la cigarette gelée, dans la bouche, de force, et lui tapote la joue comme on tapoterait la tête d’un bon chien.

Il l’attrape à la gorge, et recrache la clope - la glace - sur le côté - ça aurait tout aussi bien pu être dans l’œil de June, mais il n’a pas pris le temps de réfléchir, et ce sont ses mains qui agissent. « Fuck off! » Son autre main agrippe son bras, et juste comme ça il inverse les positions. Ses doigts serrent la mâchoire de la jeune femme ; il hausse un sourcil. « Ah, very funny. And how do you like this? » Le coup part, dans la pommette, la paume plate, presqu’une claque et, l’instant d’après, il reprend la mâchoire de la jeune femme entre ses doigts et écrase ses lèvres contre les siennes.
Faudrait pas oublier pourquoi il est là ; sûrement pas pour qu’on lui foute des cigarettes gelées dans la bouche, c’est pas son truc.
Il lui demande pas vraiment son avis, s’impose - la main qui tenait son bras bouge vers sa taille, par-dessus le t-shirt qu’elle porte mais la pression assez forte pour la garder plaquer contre le mur.
Toujours comme ça. Il prend, repart, et s’attend à ce que ça fasse de même en face. Rien de plus. Ou rarement plus, en tous cas. Il se sent toujours mal quand y’a plus que ça, alors il préfère éviter. C’est pour ça qu’avec June ça fonctionne bien. C’est sans doute la seule façon dont ils se supportent, mais ça marche. En plus, ils se le sont jamais vraiment dit, c’est venu naturellement - Lonan saurait même pas dire quand, ni dans quelles circonstances exactement. Oh hit me baby one more time, ce genre de choses. Clairement pas le genre de foreplay que tu peux proposer à n’importe qui.
Peut-être qu’il y a trop de colère, trop de rage en eux, et que ça doit s’extérioriser. Les combats au Furor, c’est pas assez. Dans un certain sens, June non plus, c’est pas assez, y’a rien qui est jamais assez. Mais si ça peut lui permettre d’oublier, de s’oublier pendant dix minutes ou une heure ou peu importe, alors ça fera l’affaire pendant ces dix minutes ou cette heure ou peu importe.
Ça en revient au même : destroy me and have fun with it. Il s’attend de toute façon déjà à ce qu’elle le frappe en retour, ou qu’elle lui balance un truc à la gueule, à défaut de se balancer l’un ou l’autre d’une surface à l’autre. Et même, il attend que ça.
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MessageSujet: Re: punch me in the face and call me nasty (junan #1)   punch me in the face and call me nasty (junan #1) EmptySam 18 Juil - 23:43

La sensation de chaleur se fait plus intense ; ils se quittent pas des yeux, alors qu'il recrache la clope sur le côté (même si elle a la sensation qu'il la lui recracherait bien dans l'oeil). L'agréable sensation d'avoir le dessus - avant que les doigts de Lonan ne se referment sur son bras pour la tirer, et la coller contre le mur. "Fuck off!" Rictus, la main se lève et claque contre sa pommette qui rougit sous le coup ; le défi dans l'oeil, quand les doigts se referment sur sa mâchoire pour tirer son visage à nouveau.
Elle brûle, June - elle s'embrase entièrement parce qu'elle veut plus. Elle a besoin de plus (toujours plus, c'est jamais assez). "Ah, very funny. And how do you like this?" Les lèvres se plaquent, et les corps se collent - elle sent la pression de la main de Lonan, qui glisse de son bras à sa taille. Elle dit rien, ondule sous la chaleur (serpent avide qui en demande plus, qui en veut toujours plus ; la douleur sur sa pommette rougie s'en est déjà allée, oubliée).
Là maintenant, elle saura pas dire qui de Lonan ou du mur est plus collé à elle. Elle ressent plus rien, à part la chaleur qui pulse partout et le besoin, l'envie qui l'appellent. Il pourrait lui éclater une chaise sur le crâne qu'elle en demanderait sûrement toujours plus ; parce que c'est comme ça, entre eux, et qu'ils ont jamais fait dans la dentelle. Pas de douceur, et encore moins d'affection ; ils se connaissent même pas, pour être honnête et, quand ils se croisent dehors (au Dionysus, ou au Furor) ils tournent la tête et font comme s'ils se connaissaient pas.

La langue de la fille de Chioné s'impose presque avec fureur contre celle de Lonan (y en a jamais un qui veut laisser l'autre avoir le dessus, c'est un combat constant entre eux). Sans prévenir, elle lui mord la lèvre inférieure - sans douceur, sans taquinerie. Violemment, parce que c'est tout ce qu'elle sait faire - jusqu'à ce que le goût métallique du sang monte. Sa main lui attrape le col, et elle le tire vers lui. "That's all you've got ?" qu'elle lui souffle sur les lèvres, avant de le repousser d'un coup violent du plat de la main sur la poitrine, jusqu'à ce qu'il se retrouve dans la cuisine.
Elle avance, en même temps qu'elle le pousse - attrape un couteau qui traîne sur le plan de travail avant de le faire glisser sous sa gorge, carelessly. Elle pourrait sûrement le tuer comme ça - mais c'est ça qu'ils veulent tous les deux, pas vrai ? L'adrénaline. La sensation de danger. L'instinct bestial, animal qui prend le dessus, fait appel à tous leurs sens pour leur hurler de reprendre le contrôle - de museler l'autre, de le faire s'incliner. D'un point de vue extérieur, on pourrait certainement penser qu'ils sont en train de s’entre tuer tous les deux (et peut-être que c'est le cas, dans le fond). "Use your guts." Elle siffle, alors que la lame glisse sous sa gorge. Le sang tambourine partout : contre ses tympans, dans ses veines, sur sa gorge, dans ses yeux qui le plantent.
L'autre main se faufile sous le tee-shirt de Lonan tandis qu'elle glisse sa jambe entre les siennes, pour le bloquer. Les doigts, gelés, parcourent sa peau comme des couteaux. Son regard le met au défi. Hurt me, kill me, bleed me to death. Elle passe lentement sa langue sur ses propres lèvres, au même rythme que le couteau (penche la tête sur le côté, l'oeil qui le provoque). La cuisse se presse un peu plus contre son entrejambe au fil des secondes et de la lame qui coule, comme pour l'acculer, l'énerver. Throw me away, break me in half and leave nothing but bones and tears - elle en a besoin, si ça peut lui faire oublier la colère le temps d'un instant.
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antigone
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MessageSujet: Re: punch me in the face and call me nasty (junan #1)   punch me in the face and call me nasty (junan #1) EmptySam 18 Juil - 23:44

Le pincement - familier - de la douleur, puis le goût du sang - tout aussi familier - lui font échapper un léger grognement et, en guise de protestation, sa main serre davantage la hanche de June, ses doigts se plantent dans sa peau - toujours par-dessus le tissu du t-shirt.
Une seconde, elle le tire vers elle, le provoque - il se contente de la fixer, le regard noir (mais intéressé) - et la seconde d’après, elle le repusse brusquement. Lonan a un sourire, ou plutôt un rictus, sans savoir si c’est dû au fait qu’elle l’ait mordue ou au fait qu’elle l’ait poussé en arrière avec force (sûrement les deux), et passe le dessus de sa main contre sa lèvre. Damn, that bitch sure bit him. Mais June est à nouveau devant lui aussi vite qu’elle l’a éloigné d’elle, et ils bougent à nouveau, cette fois vers la cuisine, ne s’arrêtant que lorsque Lonan heurte encore un meuble.
Le rictus a disparu ; le regard sombre est toujours là. Il s’impatiente, et s’énerve même intérieurement - la morsure, qu’elle le balade ci et là, et maintenant le couteau qu’elle brandit nonchalamment (comme si c’était la chose la plus naturelle à sortir dans ce genre de situations - pour eux, oui) : ça fait beaucoup. Il n’aime pas se sentir acculé. Coincé. Dominé. Mais s’il n’y avait pas la lame soudainement entre eux, il aurait déjà attrapé June pour la foutre sur le plan de travail et faire en sorte qu’elle y reste.
En attendant, c’est lui qui est collé contre la surface derrière. Lui qui se retrouve avec un couteau sous la gorge. La froideur de la lame lui fait relever légèrement le menton, mais il ne quitte pas la jeune femme des yeux. Et ça l’énerve, putain, et en même temps... Un frisson parcoure son échine en sentant les doigts glacés de la fille de Chioné sous son haut, et la lame qui glisse sous sa gorge, mais c’est toute sa peau qui brûle. Elle se presse davantage contre lui, et s’il avait pu rentrer dans le meuble, il l’aurait fait.
Le couteau glisse, va et vient, lentement, ça le rend dingue. Il est partagé entre ça et la frustration d’être bloqué contre ce putain de meuble. Use your fucking guts. La lame met une distance entre eux, le force à rester immobile, à même contrôler sa respiration, pendant qu’elle le cherche du regard - et des doigts, et du bout du métal, aussi.
Y’a même pas de peur. Parce que si elle voulait lui trancher la gorge, elle l’aurait fait y’a des mois déjà. Lui, le danger l’attire. Toujours. Inconsciemment. Y’a quelque chose d’excitant à jouer avec la mort sans jamais l’atteindre : un nombre précis de coups dans la tempe. La force calculée, mesurée, quand ça frappe dans le sternum. S’asseoir au bord du vide. Une lame contre la gorge, qui coule. Il suffirait d’un rien, dans toutes ces situations, pour que ce soit fini. Le besoin d’adrénaline, il saurait pas ce qu’il est sans ça, et y’a vraiment qu’avec June qu’il peut le montrer.

Seules ses mains bougent, du moins l’une d’elle. Sa paume se referme sur la main de June - celle qui tient le couteau - pour exercer une légère pression, histoire que la lame se plaque un peu plus contre sa propre gorge. Toujours pas assez pour le couper, mais assez pour savoir qu’un mouvement minime le fera. Et toujours assez pour que l’adrénaline monte davantage, mais il met un point d’honneur à contrôler chaque prise d’air, et même sa voix. « Come on June, do better. » Sa paume serre les doigts de l’intéressée. Sa main libre vient agripper sa cuisse, la tire vers lui, la forçant à replier sa jambe contre la sienne. Ça lui donne moins l’impression d’être bloqué, et le mouvement fait bouger la lame contre sa peau, ce qui n’est pas pour lui déplaire. « Or do I have to do everything myself? » Il parle calmement, en sentant à chaque mot le métal se presser - encore plus - contre sa peau.
Avant une potentielle entaille, il cède finalement et fait en sorte d’éloigner le couteau de sa gorge (en éloignant la main de June), quitte à faire un bras de fer avec la jeune femme. De ses doigts, il tente d’écarter ceux de June afin d’avoir également un petit - et meilleur - contrôle sur le manche du couteau, pour le retourner vers June si possible - ou au moins l’écarter un peu sur le côté, il n’a qu’une envie maintenant et c’est changer la cible de l’objet. Son autre main abandonne la cuisse de June, et remonte le long de son corps, entraînant le t-shirt avec, jusqu’à la courbe de ses seins, et finalement se poser fermement dans son dos pour la pousser vers lui, et l’embrasser avec autant de douceur que June lorsqu’elle lui a mordu la lèvre - en faisant attention, à moitié, au couteau désormais proche de leurs deux visages.
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MessageSujet: Re: punch me in the face and call me nasty (junan #1)   punch me in the face and call me nasty (junan #1) EmptySam 18 Juil - 23:45

C'est un regard provocateur qui se pose sur Lonan quand ce-dernier pose sa main sur celle de June. Elle sent la pression, cède alors qu'il rapproche la lame de sa propre gorge sous le regard intéressé de la fille de Chioné qui lui adresse un de sourires en coin qui ne sont que trop rares. Come on June, do better. Les mots s'insufflent dans son esprit et une ardeur nouvelle coule dans ses veines alors que le défi dans le ton du romain ne tombe pas dans l'oreille d'une sourde. L'oeil de la brune va de la main de Lona, dont la paume serre ses doigts, jusqu'à son autre main qui agrippe sa cuisse et la tire vers lui, la forçant à plier la jambe. Son esprit tourbillonne, alors qu'il la force à se plier à sa volonté (ce qu'elle déteste, mais that's the game). La lame bouge, contre la gorge de Lonan ; il déglutit, elle le sent, elle se délecte de la sensation. Or do I have to do everything myself ? Si elle s'écoutait, elle lui collerait bien la tête contre le plan de travail pour lui faire ravaler son sarcasme (mais la sensation de chaleur monte un peu plus, en même temps que l'agacement ; la peau blanche pulse sous les doigts du fils de Cérès, qui s'enfoncent dans sa cuisse, avec l'irrégularité d'une mer déchaînée).
Ils se lancent alors dans un bras de fer silencieux alors que Lonan éloigne le couteau et se fait un passage pour ses propres doigts ce-dernier (espace que June lui offre à contrecœur, elle qui aime tant avoir le contrôle total). "Shut up." Le manche du couteau devient alors terrain d'un nouveau jeu de force masqué alors que la main de Lonan quitte sa cuisse pour remonter le long de son corps, suivant le sillage de ses côtes. La peau de la brune frissonne sous les doigts du romain. Elle frissonne une seconde fois quand son haut remonte. Puis une troisième fois quand il plaque sa main contre son dos pour la pousser contre lui avant de l'embrasser (c'est violent, ça cogne).

Y a la colère qui monte, doucement. Cette colère qui lui donne tout le temps envie de tout ravager, de toute retourner ; Lonan y fait pas exception. Elle a envie de le ruiner autant qu'elle veut qu'il lui rende la pareille (c'est pas très sain, ni très safe ; mais ils ont jamais dit être des modèles à suivre). Les doigts de sa main libre effleurent toujours son torse, remontent son haut jusqu'au niveau de ses pectoraux alors que les lèvres ne se délient pas. L'ardeur du baiser ne fait qu'attiser encore plus le besoin, les corps se collent et les peaux s'appellent (sous l'oeil acéré de la lame qui se trouve là, tout près de leurs visages). Elle peut presque sentir le ventre de Lonan se soulever contre le sien. Les lèvres se détachent, brutalement (c'est chaud, ça brûle, ça la bouffe ; elle veut plus, toujours plus). Ses doigts s'éloignent du torse et l'index gelé se pose sur la bouche entre ouverte de Lonan avant qu'elle n'attrape sa mâchoire pour le forcer à tourner la tête vers la droite.
Elle aussi, elle peut le malmener au rythme de ses désirs. Il veut la forcer à plier la jambe ? Elle va le forcer à regarder ailleurs. Œil pour œil, dent pour dent. "You want more ? Work for it." qu'elle souffle, provoque sans retenue contre son oreille avant d'en mordre le lobe. Les doigts longs et fins glissent de la mâchoire à la gorge de Lonan pour la serrer. Wanna play that game ? crient ses yeux. "Stop whining." Il trouve qu'elle en fait pas assez ? Il en veut plus, lui aussi ? Les doigts se serrent un peu plus autour de sa gorge, et elle le toise ; savoure la sensation d'avoir Lonan sous son emprise, alors que ses lèvres, brûlante, effleurent son cou. Les dents attrapent bientôt une parcelle de peau avant de la relâcher, avec défi. La prise de ses doigts, mêlés à ceux de Lonan autour du manche, se resserre autour du couteau. La jambe, pliée, remonte contre celle du romain ; les bassins et les torses se pressent l'un contre l'autre sous le regard de la lame qui scintille à la lumière qui traverse la fenêtre, unique témoin du duel de force qui se déroule. June joue avec le feu, nourrit la tempête qui gronde et qui monte ; qu'il puisse enfin exploser et la réduire en miettes autant qu'elle ne désire le détruire. Le sang tambourine contre ses tympans, hurle dans ses veines (l'envie de tout casser sous sa poigne, l'appel de la douleur qui monte).
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MessageSujet: Re: punch me in the face and call me nasty (junan #1)   punch me in the face and call me nasty (junan #1) EmptySam 18 Juil - 23:46

Elle pourrait lui déboîter le cou qu’il dirait merci. C’est ça aussi, le plaisir : savoir que June est tout à fait capable de le tuer, surtout dans cette position, mais qu’elle ne le fera pas. Et vice versa, il pourrait faire de même, mais n’en fera rien non plus.
Mais il gronde, cette fois, appréciant peu qu’elle lui annonce, en quittant ses lèvres, en attrapant sa mâchoire et en le forçant à tourner la tête, qu’elle a repris le dessus. Ça lui rappelle également qu’il est toujours acculé, coincé contre le meuble de cuisine. Pas que ce soit physiquement inconfortable, mais il apprécie peu se sentir autant bloqué. Pris au piège. À la merci totale d’un potentiel prédateur. De June. Elle bouge à peine, mais il a l’impression qu’elle est partout, hissée contre lui, sa bouche contre son oreille, ses doigts maintenant descendus vers sa gorge. Une certaine rage monte, mais il reste immobile ; il se contente de serrer ses mâchoires, d’enfoncer un peu ses doigts dans le dos de June, de toujours contrôler sa respiration.
Elle ne cesse de le provoquer, elle en joue, il le sait. Y’a rien de nouveau dans ce qu’ils font – il n’irait pas jusqu’à dire qu’ils se connaissent, mais il sait qu’il peut lui faire mal et qu’elle ne dira rien, et inversement.
Mais s’il pouvait la regarder, il l’aurait fusillée du regard.
Il a un léger rire sombre, « Yeah, fuck you. », mais elle est à nouveau sur lui, serre un peu plus sa gorge. Il ferme les yeux une seconde. C’est tout ce qu’il s’autorise : une putain de seconde, et un soupir qui s’échappe de sa gorge – faire semblant que les doigts puis les lèvres et les dents de la jeune femme dans son cou ne lui font rien est purement inutile à ce stade. Et s’il avait voulu feindre, il aurait pu se taper n’importe qui d’autre, et ça n’aurait été plaisant ni pour lui ni pour cet autre potentiel amant, ou amante – parce que ça n’aurait pas été assez. Parce qu’avec June au moins, ça fait mal et ça fait du bien, et des fois c’est tout ce qu’il demande : rien ressentir de bien, et tout ressentir à la fois, bon et mauvais. Et les bons samaritains qui l’arrêtent brusquement, demandent avec un air inquiet (et débile), si c’est ce qu’il veut vraiment, il en a franchement sa claque. Yes, I want you to fuck me. Yes, I want to fuck you. You think I’d come all this way to get psychoanalyzed? Ça le refroidit direct, et ça l’énerve encore plus, pour le coup ; il n’est pas là pour être tendre, il veut que les ongles se plantent dans sa peau, il veut oublier, s’oublier, le temps qu’il faut. Et comme il y a que cogner ou baiser qui fonctionne, et que cogner est plus mal vu, le choix est fait.

Pincement dans le cou, et elle presse encore plus son corps contre lui, et lui s’impatiente. La main dans son dos remonte sous le tissu noir ; putain que ça le saoule ce t-shirt. Mais ce n’est pas simple de la déshabiller – ou de se déshabiller lui-même, la peau brûle, il veut la plaquer contre celle de June – avec une seule main, et c’est hors de question qu’il lâche le manche du couteau (même si ça réglerait au moins un de ses soucis, mais la fierté et le goût du jeu règnent – et il ne veut pas être le premier à céder, d’une façon ou d’une autre. Pas encore, du moins.).
Il change de stratégie, retire sa main du haut – et du corps – de June. Débrouille-toi toute seule. Lui aussi peut la frustrer, si c’est ça qu’elle veut. Ne fut-ce que pour quelques secondes ou minutes. Il tourne légèrement la tête, non sans se méfier de ses doigts toujours trop proches, mais assez pour pointer le tee-shirt de la fille de Chioné du menton. « Take that off. » Il ordonne presque, bien que ce soit plus une mise au défi. Il n’attend pas qu’elle réponde pour forcer à nouveau sur le manche du couteau, essayer de la forcer à lâcher ou à relâcher sa prise (il sait qu’elle ne le fera pas, à moins que, mais c’est là tout l’amusement), et descendre la lame pour qu’elle se retrouve au niveau de leurs hanches. Il réitère, le ton teinté de défi et le rictus dans la voix, « Let go. Or you’re gonna get stabbed. » Unless that’s what you want (y’a pas grand-chose qui l’étonnerait avec June, même si ce serait une première).
Puis sans franchement prévenir, sa patience a des limites, sa main libre l’attrape par les cheveux, tire sa tête en arrière, assez en tous cas pour l’éloigner un peu de lui, elle et son regard provocateur. Il en a assez d’être acculé comme un animal en cage, de ne pas pouvoir bouger, et d’être à sa merci, et la pousse à reculer avec son propre corps (et sa prise sur ses cheveux, certes). Pas très loin, quelques pas dans la cuisine, de sorte à ce que lui-même ne soit plus collé contre ce putain de meuble et qu’il ait à nouveau une liberté de mouvement.
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MessageSujet: Re: punch me in the face and call me nasty (junan #1)   punch me in the face and call me nasty (junan #1) EmptySam 18 Juil - 23:47

Lonan soupire, le temps d'un court instant, et June se délecte : la pression dans son bas ventre se fait plus intense encore alors que la satisfaction d'avoir le dessus s'insinue dans ses veines comme une drogue dure. Elle lui donne encore plus envie de le briser, de l'effriter entre ses doigts. Faire craquer le reste de sa volonté entre ses doigts, c'est ça qu'elle veut, June. Tout ce qu'elle sait faire. Briser des choses, des gens : faire mal, avoir mal, et y prendre du plaisir. La main de Lonan glisse encore dans son dos et elle se presse plus, même quand la main s'en va.
C'est la frustration qui laisse place à la satisfaction. L'absence du contact de la peau brûlante contre la sienne la ferait presque grogner, et l'oeil se fait orageux, dangereux. Il finit par tourner la tête, alors que ses doigts sont encore sur sa gorge ; il désigne son t-shirt. Take that off. C'est donné comme un ordre, ça lui fait crisper les doigts autour de sa gorge qui se soulève au rythme de ses respirations (elle a envie de serrer plus, juste pour le voir chercher l'air). Les doigts continuent leur duel pour la dominance du couteau. Elle répond, dans un écho : "Make me" Les mots se perdent contre son cou, plein de défi, comme toujours. Parce que c'est toujours comme ça ; ils se renvoient la balle, jusqu'à ce qu'ils explosent.

Lonan force. Elle a beau résister, il finit par avoir le dessus : parce qu'en force brute, c'est lui qui l'emporte, même si elle grogne à l'idée de l'admettre. La lame descend, glisse jusqu'à se retrouver au niveau de leurs hanches. June frissonne. Un mauvais mouvement, et c'est fini ; le danger l'embrase, la dévore. Let go. Or you’re gonna get stabbed. Défi dans le ton, dans le regard : il la surplombe de toute sa taille, et elle a qu'une envie, c'est de lui faire perdre cette assurance. Ses doigts sont toujours autour de la gorge du romain, vipères gelées qui ne demandent qu'à mordre leur proie jusqu'à ce que mort s'ensuive.
L'autre main se perd brutalement dans les cheveux de June, et tire violemment sur ces-derniers. La prise des doigts autour de la gorge de Lonan se perd : elle se délecte de la sensation de douleur aiguë qui la prend au crâne, passe sa langue sur ses lèvres alors qu'elle le tue des yeux. Il la force à reculer, elle s'exécute (retournement de situation, dessus perdu : ça grogne dans ses entrailles, ça fait foudroyer ses yeux qui le réduiraient sûrement en ceindre s'ils le pouvaient).

Face à face. Plus de bar derrière eux contre lequel s'appuyer, sur lequel elle peut asseoir sa supériorité. Il la toise, grand et large ; elle lui rend son regard, minuscule et haineuse. June penche la tête sur le côté, rictus sur les lèvres alors que la froideur de la lame contre leurs peaux, dressées entre leurs hanches comme un mur, lui arrache un frisson et soupir d'aise. Le danger qui chante à ses oreilles, l'appelle comme le chant d'une sirène. "What if I do ?" qu'elle lâche finalement, alors qu'une ombre de danger passe dans son œil noir. Les doigts du romain sont toujours agrippés à sa chevelure, elle est bloquée, elle peut rien faire et elle déteste ça. Être à la merci d'autrui.
C'est pas pour autant qu'elle va se laisser faire. Sa main, qui a perdu sa grippe sur le cou de Lonan, glisse sur la ceinture de ce-dernier. Elle tire dessus, leurs corps se rapprochent et le couteau pince légèrement sa peau (elle frémit, passe une nouvelle fois sa langue sur sa bouche sans détacher son regard du sien). "Want me to beg you ?" Moqueuse, sarcastique. "Please, bleed me to death." Elle prend un faux ton mielleux, se colle un peu plus à lui, ondule et profite de la sensation de douleur que lui procure chacun de ses mouvements, de part la ferme grippe sur ses cheveux. Elle se fout de lui, juste sous son nez, grinçante et sombre. Lui et sa supériorité, lui et ses ordres, lui et ses airs insupportables qu'elle veut détruire.

En même temps qu'elle se provoquait, ils ont reculé, avancé jusqu'à quitter la cuisine : ils se trouvent maintenant dans l'unique pièce qui compose l'appartement, et elle fronce les sourcils quand elle se cogne contre la table. La sensation d'être bloquée qui la prend à la gorge, et lui donne envie de tout de suite changer la donne : mais elle est coincée. Les doigts se font plus lâches autour de la ceinture, avant de défaire la boucle de cette dernière tandis que l'autre main tient toujours tête à celle de Lonan. L'instant d'après, la ceinture tombe au sol dans un clang plus ou moins sonore. "Fuck off." qu'elle gronde, l'orageuse, alors que le dessous de ses fesses se retrouve pressé contre le bord de la table en bois. Les sourcils se froncent, pour la énième fois : l'envie de lui faire ravaler son rictus revient à la charge.
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MessageSujet: Re: punch me in the face and call me nasty (junan #1)   punch me in the face and call me nasty (junan #1) EmptyDim 19 Juil - 0:01

June le défie ; les yeux jettent des éclairs, la langue qui passe sur ses lèvres provoque. Lonan la toise, profite de ce moment de supériorité, par sa prise sur ses cheveux, sa force, sa taille, et la position dans laquelle il la force tout en la faisant reculer (parce qu’il sait qu’avec elle, ce moment peut être court ; peut-être que dans deux minutes elle aura déjà inversé la tendance, encore et encore et encore, le jeu peut durer des heures).
Les mots de la jeune femme tournent cependant dans sa tête. What if I do?, et le Make me soufflé un peu plus tôt contre son cou. Elle semble attendre que ça, finalement. Fucking freak, mais il n’est pas mieux placé : il y songe, brièvement, à lui planter la lame dans la jambe et voir ce que ça fait. Ce n’est pas tous les jours que quelqu’un souhaite volontairement se faire planter. Lonan plisse légèrement les yeux pendant quelques secondes en pesant le pour et le contre, en cherchant ce que ça lui apporterait lui.

Leurs corps se rapprochent lorsqu’elle le tire par la ceinture ; Lonan ne lâche pas le manche du couteau, et ne rompt pas non plus la distance entre leurs deux visages. Il se contente de soutenir son regard, en continuant à la faire reculer dans la pièce. C’est presque un tango ; danse violente, gestes secs, impatients, le contact visuel jamais brisé, l’œil sombre. Les doigts contre sa gorge cependant, contre sa peau, lui manquent. Mais l’envie d’attraper sa main avec fermeté pour la poser sur lui lui passe lorsqu’elle adopte une attitude faussement doucereuse. Please, bleed me to death, et elle ondule contre lui, le cherche, perd jamais son regard. Le sang bat contre ses tempes. Il resserre sa prise sur le manche de la lame, par automatisme, rapproche légèrement le visage de June - y’a plus qu’un souffle entre eux, et les doigts de June accrochés à sa ceinture.
C’est une petite victoire quand ils arrêtent de déambuler, quand il parvient à bloquer June contre la table, et son fin rictus revient sur son visage. Faussement compatissant, il arque un sourcil. « Oh, don’t like it? » Qu’elle voit un peu ce que ça fait d’être coincé sans beaucoup d’échappatoires possibles.
La seconde d’après, sa ceinture rejoint le sol, mais Lonan quitte pas le visage de June des yeux. Il ne bouge pas trop non plus, il reste là, souffle contre souffle, June qui gronde comme l’orage et lui qui a le regard sombre et la chaleur dans les veines. Il relâche simplement la prise ferme sur les cheveux de la fille de Chioné, sa main glisse dans sa nuque et y reste.

D’une certaine façon, ils sont tous les deux bloqués. Par leur fierté, le goût du jeu et de la provocation, l’envie - le besoin malsain - d’avoir le dessus. Lonan est pleinement conscient que la seule solution, ce serait qu’il lâche le couteau afin de récupérer l’usage de ses deux mains. Mais s’il fait ça, il la laisse gagner, et ça ne lui plaît pas beaucoup. Certes, ça arrangerait la grosse majorité de ses soucis et frustrations, mais est-ce que ça vaut le goût de la défaite ? Il n’en est pas si sûr. Mais il sait aussi qu’à ce jeu-là, elle est bien plus patiente que lui, elle peut faire durer ça des heures si ça lui chante ; lui, ça le met juste plus en colère, ça le fait juste bouillonner davantage, de rage, de désir. Il partait perdant depuis le départ. Ce n’est pas si grave, mais les mauvais sentiments qu’il est venu chercher en venant ici grondent dans sa tête.
La lame du couteau glisse finalement, entaille le dessus de la cuisse de June. Il prévient pas, a juste poussé la lame. Mais aussitôt, il lâche le couteau - il n’y réfléchit pas - rend sa main libre et la pose à l’endroit de la coupure, sur sa peau, dans le but de lui faire mal et dans le but d’avoir une prise sur sa jambe. Sans plus de délicatesse, s’aidant de son autre main désormais descendue dans le dos de la brune, il la soulève pour l’asseoir au bord de la table. Corps collés, il ne s’éloigne d’elle que pour enlever son propre t-shirt dans un geste rapide - il veut pouvoir sentir sa peau, les veines qui pulsent, les ongles qui s’enfoncent dans sa chair ; après tout, ils ne sont que deux égoïstes, uniquement là pour se faire plaisir à soi-même et non à l’autre, mais ça lui convient - ça leur convient, sinon ils ne se verraient pas depuis des mois. Dès lors, il ne lui demande pas plus son avis que pour le reste avant d’attraper le haut de la jeune femme et la déshabiller. Sa paume revient appuyer sur sa cuisse ; les autres doigts attrapent fermement sa mâchoire, et son souffle, puis ses lèvres, viennent s’écraser contre son cou pour descendre jusqu’à ses clavicules, profitant enfin de l’absence de barrière, de tissu.
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MessageSujet: Re: punch me in the face and call me nasty (junan #1)   punch me in the face and call me nasty (junan #1) EmptyDim 19 Juil - 0:02

Oh you don't like it ? Le sourcil soulevé, le rictus la pousseraient presque à ravager l'entièreté de son visage avec le couteau (pour lequel ils se battent comme des animaux un peu trop territoriaux). "Fuck you" qu'elle marmonne en résonance. Les mots meurent sur les lèvres de l'autre, dans un souffle chaud. La poigne autour de ses cheveux se fait plus lâche alors que la main glisse sur la nuque. En sentant les doigts, la paume abîmée contre sa peau elle en frémit presque (la pensée qu'il pourrait lui briser le coup la fait vibrer). C'est un besoin de danger constant, de douleur : quelque chose, n'importe quoi pour remplir la sensation de vide dans les entrailles qu'ils traînent depuis des années. Elle a rien trouvé de mieux pour faire taire la colère dans ses os.
Le temps semble s'être suspendu et pourtant, l'ambiance est lourde : les respirations se mêlent, s'écrasent sur la peau. Le sang bouillonne, hurle dans les veines (pulse sous les contacts fugaces mais voraces). Deux félins tapis l'un face à l'autre, prêts à se sauter mutuellement à la gorge (griffes et crocs sortis, feulement qui traîne paresseusement dans l'air). Pas un mot, même quand la ceinture tombe par terre : juste deux yeux bleus en face d'elle qui s'enflamment d'une violence qu'elle ne connaît que trop bien.

June se mord la lèvre inférieure à la sensation de picotement, sur le dessus de sa cuisse. Le temps d'un instant, Lonan a pris le dessus : un coup de force sur la lame, et une estafilade sur la peau blanche qui fait frissonner la fille de Chioné (la douleur légère, inattendue qui fait sursauter ses nerfs). Elle s'autorise un soupir, avant de se cambrer quand il abat sa main sur la coupure à vif. Son corps s'appuie contre la table alors que sa main s'accroche toujours au couteau. La grippe des doigts de Lonan autour de sa cuisse est aussi précise que celle d'une centaine d'aiguilles, et le contact de son épiderme avec l'estafilade fait gronder l'adrénaline dans sa gorge. June se demande alors fugacement quelle serait la sensation si les doigts s'enfonçaient dans sa peau et ouvraient la plaie de force (toujours plus, pour combler l'absence de tout).
L'autre main de Lonan glisse le long de son dos, elle en ressent le trajet comme s'il était fait au lance-flamme. La pression de la paume rude et calleuse se mêle à celle de la douleur à la cuise (et le corps se tend, comme un arc : se courbe avec la même intensité sous les doigts acérés du fils de Cérès). Le corps gronde sous la poigne de ce-dernier quand il se retrouve soulevé, et posé sur la table : il gronde encore plus quand les corps se collent, se mêlent à la façon d'un cyclone et d'un tsunami qui se croisent en mer. Deux mondes différents qui entrent en collision, mais le même chaos qui les anime.

Les tissus tombent, et les peaux s'appellent. Gelée, contre brûlante. Et la douleur qui lui fait passer sa langue sur ses lippes, qui fait tendre sa peu et arquer son dos (ça fait des années qu'elle est brisée June, elle cherche du plaisir, de la satisfaction là où elle peut). Un regard assassin lancé dans la direction de Lonan quand les doigts se referment autour de sa mâchoire, se posent sur ses lèvres avant qu'il ne la force à tourner la tête pour lui offrir son cou. La bouche s'y dépose, s'y perd jusqu'à la clavicule (laissant un sillage de picotement derrière elles, sur la peau froide de la fille de Chioné). Coincée, en position de faiblesse, bougée comme une marionnette : elle bouillonne de colère, June. La bouche s'entrouvre dans un nouveau soupir sous les lèvres du fils de Cérès avant que les dents ne se referment sur l'index de ce dernier, mordillant le doigt avec colère. La langue le caresse lascivement, alors que les veines pulsent d'une violence nouvelle sous son épiderme. Plus fort. Sa main qui tient le couteau glisse derrière elle, pour se donner un point d'appui. L'autre glisse le long du bras de Lonan (les doigts, gelés, semblent vouloir lacérer la peau). Ils suivent le trajet du sang, des nerfs, jusqu'à finir leur course le long du dos du romain.
Les ongles s'enfoncent brutalement dans la chair, féroces et coléreux, avant de remonter avec la même énergie qu'une vipère enragée jusqu'à la nuque. Ce sont les doigts de June qui, à leur tour, se referment autour des cheveux de Lonan : elle tire sèchement, le dévisage. "I'll fucking kill you." qu'elle gronde, avant de coller ses lèvres contre les siennes (la langue va chercher l'endroit où elle l'a mordu, quelques minutes plus tôt, pour raviver la douleur). Les doigts incisifs se détachent des cheveux pour se planter dans le bras qui lui tient le dos. June veut faire mal. June veut avoir mal. Elle fait plus la différence entre le plaisir et la douleur depuis des années, elle fonctionne comme ça. Finalement, la fille de Chioné abandonne le couteau derrière elle et les doigts descendent le long du torse de Lonan pour aller jusqu'au pantalon, qu'elle défait sans plus de cérémonie et fait tomber le long de ses jambes. Les torses, nus, commencent à se couvrir d'une fine pellicule de sueur alors qu'ils se plaquent l'un contre l'autre si fort qu'elle ne peut plus différencier les battements de son coeur de ceux de Lonan. Presque un combat à mort.
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MessageSujet: Re: punch me in the face and call me nasty (junan #1)   punch me in the face and call me nasty (junan #1) EmptyDim 19 Juil - 0:04

Il y a peu de choses plus plaisantes, en ce moment même, que de savoir June énervée. D’une certaine façon, c’est peut-être même plus plaisant que d’entendre ses soupirs ou de goûter à sa peau ou de caresser son corps. Lonan sait qu’il la coince, lui donne peu voire pas d’échappatoire, et que cela seul relève de la provocation pour la fille de Chioné. Il en profite, en joue, en abuse. Il n’a pas franchement l’intention de la libérer et, d’ailleurs, pense même qu’il lui laisse trop de liberté - bien que ses doigts glissent sur sa mâchoire et ses lèvres jusqu’à ses seins et qu’il la bloque sur cette table. If you want to leave, leave (you can), but she doesn’t.
La douleur lance à nouveau, brusquement ; entre son doigt dans la bouche de la jeune femme, et es ongles de cette dernière qui viennent de se planter dans son dos, il laisse échapper un énième souffle, s’apprête à se venger en attrapant la peau entre ses dents ou en resserrant sa prise sur son visage, mais elle est plus rapide, et il se retrouve la tête tirée en arrière avec violence. Il gronde, presque silencieusement cela dit, et foudroie June du regard, même si une pointe d’amusement danse encore dans ses yeux. Pire qu’un duel ; il veut gagner ou, en tous cas, ne pas la laisser prendre trop de points. Alors quand elle le menace (de mort), l’ombre d’un sourire moqueur s’affiche sur son visage. « Well... You can try, darling... » Et il aimerait bien voir ça. Il n’attend que ça. Kill me, destroy me... Mais il n’a pas le temps de la chercher davantage, elle plaque ses lèvres contre les siennes et vient raviver la douleur de la précédente morsure. En même temps que ses doigts se plantent maintenant dans son bras - elle est partout sur lui, comme des dizaines d’aiguilles, de lames, de couteaux - Lonan siffle, montre les dents, sombre (et parce que ça fait mal), mais revient aussitôt trouver ses lèvres. C’est bien ; qu’elle le lacère, le déchire. Que la douleur pulse là et là et là, dans sa lèvre et dans son bras et dans son dos. Partout. Qu’il oublie le reste, jusqu’à sa propre colère peut-être.
Son pantalon tombe à ses pieds, le temps d’en sortir un condom ; il profite que ses mains soient éloignées de June pendant quelques secondes pour se débarrasser, par la même occasion, de ses chaussures, chaussettes, avec une impatience pas même dissimulée, et repousse tout plus loin d’un coup de pied. Sa main retrouve sa place autour de la cuisse de la jeune femme, l’autre dans sa nuque, les corps se plaquent à nouveau, avides ; ses doigts glissent sous le sous-vêtement et s’il hésite un quart de seconde à l’agacer davantage en prenant son temps, il repousse l’idée et les met à nu. Rapide. Avec les veines qui brûlent, les corps qui appellent, la colère précédente fait place à l’instinct, Lonan attrape June pour la renverser sur la table, se retrouver au-dessus d’elle, contre elle, et la prendre sans plus de cérémonie, dans un souffle. Fiévreusement, le besoin de contrôle revient - parce que c’est jamais assez - et il repousse le couteau un peu plus loin, soudainement conscient de sa proximité - la lame tourne jusqu’au bout de la table, sans tomber. Ses mains se referment chacune sur un poignet de la jeune femme, plaquant ses bras de chaque côté de sa tête. Sans douceur, sans délicatesse, tout le contraire même, et ne lui laissant pas le choix. Il s’en fiche pas mal ; il veut lui faire mal, et qu’elle vienne pas dire que c’est pas ce qu’elle recherche, mais il veut également l’énerver encore et encore et encore, la coincer, ne fut-ce que pour un instant. C’est qu’il préfère quand même que le pouvoir passe d’un corps à l’autre, surtout avec June ; ça n’a pas le même effet si elle ne s’en prend pas à lui à son tour, si elle ne cherche pas à reprendre le dessus, si elle ne se venge pas d’une façon ou d’une autre. Il veut entendre et sentir la colère entre deux coups de rein, celle de June mais la sienne aussi ; que June le provoque et le détruise et le déteste, que lui-même cherche plus, cherche à se venger. Mais en attendant, il profite de son heure, ou minute de gloire, de dominance ; sa bouche se perd dans le creux de son cou pour y déposer des baisers ou juste un souffle brûlant ; ses doigts serrent les poignets, semblent vouloir y laisser des marques, signe qu’il était là, qu’ils étaient là. La preuve de leur colère, noire, qui coule dans leurs veines et suinte de tous leurs pores.
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MessageSujet: Re: punch me in the face and call me nasty (junan #1)   punch me in the face and call me nasty (junan #1) EmptyMar 6 Oct - 2:47

Darling. La colère, noir, tourbillonne dans ses entrailles à l'entente du surnom mielleux. I'm no darling of yours qu'elle a envie de répondre, mais elle garde le silence et plaque ses lèvres contre les siennes avec la même hargne qu'elle aurait mis dans un coup de poignard. Plus les secondes passent, et plus elle en veut, June. Du sang. De la douleur. De la brutalité. Ressentir quelque chose d'autre, quelque chose qui lui fasse oublier tout ces souvenirs qu'elle a derrière elle et dont elle aimerait bien se débarrasser.
La ceinture glisse, le pantalon s'affaisse et si Lonan l'abandonne sur la table quelques secondes le temps de se débarrasser du peu de fabrique qu'il lui reste sur le dos, c'est bien assez vite que ses mains se referment autour de sa nuque et de sa cuisse, les doigts s'enfonçant dans sa chair comme des couteaux chauffé à blanc. La contact électrique arrache un frisson à la fille de Chioné qui lève la tête vers le plafond, offrant sa gorge vulnérable aux crocs acérés du lion.

Elle souffle, frissonne un peu plus sous les doigts de Lonan qui se glissent sous son dernier sous-vêtements, unique vestige du peu de tissus dont elle était vêtue à son arrivée. Take it off ordonnent les yeux qui se plantent dans les siens, remplis de défis et de provocation - il s'exécute et le bas s'en va rejoindre le tas de vêtements au sol qui s'est formé au fil des secondes.
L'instant d'après, c'est son dos qui se retrouve contre la table dans un bruit sourd - elle n'a pas le temps de ressentir la douleur qu'un cri étouffé s'échappe de ses lèvres sous l'emprise de Lonan, mêlé à la colère de se retrouver déplacée contre son gré comme une simple poupée. Les lèvres entrouvertes laissent échapper des soupirs à chaque impulsion, chaque coup de rein qui l'enfonce un peu plus dans une transe, un tourbillon de chaleur qui lui dévore l'estomac. It feels so damn good.

June oublie tout. Les souvenirs. La rage. Le couteau.

Il ne reste qu'elle, Lonan et la lourdeur de l'air. Les sons étouffés contre la peau, les mains resserrées contre ses poignets et le poids du romain qui la garde plaquée contre la table, vulnérable et à sa merci, proie sur le point de se faire dévorer. A chaque élan en elle, la fille de Chioné se cambre un peu plus alors que son esprit black out, sans qu'un mot ne parvienne à sortir de son esprit. Goddam, I can't even think straight he's fucking the words off my mind.
Le souffle chaud contre son cou, évaporant une buée brûlante contre sa peau, lui arrache un frisson qui lui parcoure l'entièreté de la peau. "Fuck" Elle tremble à chaque grincement de la table sous les ardeurs de Lonan qui ne se bride pas et laisse libre court à toute la brutalité dont il est capable. "Oh fuck" Good pense-t-elle alors que son épiderme tendu comme un arc fond un peu plus sous les baisers et la poigne agressive qui l'irrite et lui plaît.

Elle ne dit rien, endure les coups de reins plus impétueux les uns que les autre et essuie les vagues de chaleur qui lui retournent les organes. Les doigts s'agitent dans l'air, puis les poings se serrent. L'instinct fait agir son corps ton seul, une réaction totalement de son esprit qui traduit les années passées à tout avoir sous contrôle et à ne jamais se laisser faire.
Les jambes s'enroulent autour des hanches, un coup de bassin fugace vers la droite et les rôles s'inversent. Une poigne agressive autour du cou, elle l'attire vers lui et l'embrasse sans un mot ni un regard, avant de le repousser. Les doigts glissent sur la peau, passant de la gorge au torse puis se referment doucement mais fermement autour de l'entrejambe - la satisfaction de l'avoir sous sa grippe.

L'oeil orageux de la brune se plante dans celui du romain et, sous l'atmosphère tendue qui s'alourdit à chaque seconde qui s'écoule, la main habile s'affaire alors que les situations s'inversent. Les peaux s'appellent de nouveau, avides de la chaleur mutuelle et des ardeurs impulsives.
Les mouvements circulaires et les va-et-vient des doigts se succèdent aux baisers et aux morsures impulsives contre la peau malmenée. Elle se plaît à le sentir fondre sous ses doigts, simple retour de force. Don't expect me to let you do whatever the fuck you want with me without getting payback. Les genoux fléchissent et rencontrent le sol alors que les lèvres s'ouvrent, laissant échapper la langue tentatrice dont les étaux se resserrent autour de Lonan, se faisant plus inquisitrice à chaque soupir. 
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